La profondeur d’effectif, une des forces de l’Aviron

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PRO D2 - En ayant conservé une grande partie de son effectif malgré la descente en Pro D2, Bayonne dispose d’une profondeur de banc assez importante, laquelle doit lui permettre de présenter un XV compétitif chaque week-end.

Bayonne-Agen, le 26 août dernier. Pour démarrer la première journée de Pro D2, Yannick Bru et son staff décident d’aligner une troisième ligne composée d’Afa Amosa, Baptiste Héguy et Uzair Cassiem. Une semaine plus tard, à Aurillac, onze changements sont effectués par l’encadrement bleu et blanc. Deux concernent la troisième ligne et on y retrouve, cette fois, Jean Monribot, Asier Usarraga et Uzair Cassiem. Un attelage une nouvelle fois solide, sur le papier.

Tout ça pour quoi, déjà ? Ah oui, pour souligner que l’Aviron bayonnais dispose, cette année, d’une profondeur de banc lui permettant d’aligner une équipe sacrément compétitive, chaque week-end. L’exemple de la concurrence en troisième ligne est d’ailleurs le plus flagrant. "C’est vraiment l’endroit où il y a du monde, confirme Joël Rey. Au premier match, les garçons étaient bien. Au second, rebelote. Tu fais rentrer les remplaçants, c’est du même niveau. Je reconnais que, quand ça discute au niveau des gens qu’on va mettre en place, ça ne dure pas deux minutes."

Émulation naturelle

Aujourd’hui, ce constat peut être vrai pour d’autres postes. Au talon (Ulugia, Van Jaarsveld, Delonca) ou au centre (Muscarditz, Lestrade, Costosseque, David, Toeava), ceux qu’on pourrait qualifier de doublures ont en fait le profil de titulaires en puissance. "Après avoir été les parents pauvres du Top 14, à l’échelon en dessous, on se trouve avec un effectif dense en quantité" disait le manager bayonnais Yannick Bru, lundi, dans les colonnes de Midi Olympique.

De là en découle une émulation naturelle au quotidien. Joël Rey poursuit : "Tous les joueurs sentent qu’ils ont de la concurrence et ils ont une attitude un peu différente quand on donne la composition d’équipe. Ils ont la pression. Mais ce qui est positif, c’est que dans les choix du staff, depuis le début de la saison, ça a beaucoup tourné" Ainsi, une bonne prestation le week-end n’assure pas une place de titulaire pour la semaine suivante du côté du club basque, où le staff souhaite impliquer un maximum de joueurs en ce début de saison. "À l’entraînement, il y a aussi le souci de gérer tout le monde, ajoute l’entraîneur des avants. Nous avons une équipe avec pas mal de trentenaires. Il faut faire une approche, au niveau de la semaine, vraiment différente."

Rey : Ce n’est pas ce qui fera la différence

Au final ? On peut aisément dire que c’est un bon problème, un problème de riches qu'a l'Aviron Bayonnais. Celui de l’embarras du choix, pour l’instant. "Le truc, c’est que ça peut vite basculer avec des blessures, rappelle Rey. Par exemple, à gauche, nous avions trois piliers. Aujourd’hui, on n’en a plus que deux. C’est le minimum syndical. Cependant, nous avons la chance d’avoir de jeunes joueurs, des mecs comme Matis Perchaud, Tevita Tatafu, Robin Dioné, qui sont compétitifs avec nous et qui nous amènent plus de choix, donc plus de richesse. L’année dernière, nous avions un petit budget. Cette année, c’est le plus important de la division, donc je comprends qu’on dise qu’on soit plus riches dans l’effectif. Mais ce n’est pas ça qui fera la différence..."

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