La course au maintien en Pro D2 : Le Stade Montois et Valence-Romans jouent gros, Soyaux en danger

  • Yoann Laousse AZPIAZU et Jean-Teiva JACQUELAIN (Mont-de-Marsan)
    Yoann Laousse AZPIAZU et Jean-Teiva JACQUELAIN (Mont-de-Marsan)
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PRO D2 – Alors que Mont-de-Marsan et Valence-Romans s’affrontent ce jeudi soir pour le dernier match en retard du championnat, la course au maintien sera ensuite plus lisible. À l’issue de ce duel, il restera 7 matchs à disputer pour chaque équipe et donc 35 points à prendre, autant de possibilités pour les concurrents au maintien de sauver leur place.

Voilà un duel qui va sentir la poudre ce jeudi au stade Guy-Boniface, car le gagnant de ce match entre Mont-de-Marsan et Valence-Romans fera à coup sûr basculer sa fin de saison. Le SMR (14e, 37pts) se donnerait un bon bol d’air en cas de succès tandis que le VRDR (16e, 29pts) pousserait un grand ouf de soulagement s’il venait à décrocher une deuxième victoire à l’extérieur. Sachant que les Montois restent sur deux revers tandis que les Damiers n’ont plus gagné depuis sept matchs…

Quoi qu’il en soit, il ne faudra pas relâcher les efforts de part et d’autre car si 45 points avaient suffi à Tarbes (en 2008) et Colomiers (en 2010) pour se maintenir – sans compter les diverses rétrogradations administratives – il en faut en moyenne 52 depuis la saison 2006-2007 pour conserver sa place. Et il a même fallu atteindre un total de 61 points pour Aurillac en 2019 ! Ce qui est certain, c’est que ce triste record de 17 points pour un seul succès de Saint-Etienne en 2011 ne sera pas égalé.

Valence-Romans, une relance pour les fêtes

Les Valentino-Romanais (ou Romano-Valentinois, c’est comme on veut !) sont pour le moment porteurs du statut d’équipe restée le plus longtemps sans gagner un match : 9 matchs ! Et il s’agit là d’un boulet un peu lourd, sans pourtant mettre la tête du VRDR complètement sous l’eau. Car la formation de Johann Authier dispose de joueurs d’expérience (Jenneker, Uys, Saili, Van Lill, Lorée, Codjo) qui doivent lui permettre de gérer cette situation d’urgence, et Valence-Romans et a montré au moment des fêtes sa capacité à performer et à enchainer avec trois victoires consécutives, dont l’une à Biarritz. Les prochaines journées (Mont-de-Marsan et Aurillac) seront décisives, avant de devoir gérer la venue de candidats au Top 6 à Pompidou. Et ce calendrier est loin d’être le plus évident dans ce bas de tableau.

Soyaux-Angoulême avoue jouer sans pression

Relégable depuis la 14ème journée, après l’avoir déjà été de la 6ème à la 12ème, Soyaux-Angoulême (15e, 31pts) est pour l’instant l’équipe du championnat qui a le plus souvent été dans la zone rouge. Pour autant, on se souvient du discours de Vincent Etcheto au soir d’une défaite à Oyonnax, le manager du SAXV s’efforçait de rester positif et de ne pas mettre la pression sur ses joueurs. "Vu le potentiel, on n’est pas à notre place. Le sprint sera long pour aller chercher ce maintien. Avec le président, on s’est dit que si l’on devait descendre, on descendra, et on remontera, c’est tout ! Il n’y a aucune pression négative. C’est un challenge à relever. On anticipe l’échec. Mais si on peut l’éviter, on gagnera du temps", disait-il. Les Charentais trainent comme un boulet les sept défaites entre les 3e et 10e journées…

Rien n’est figé, quatre autres équipes pas sereines

L’actuel classement permet de dire que Béziers (10e, 47pts) semble avoir fait le plus dur, alors que Carcassonne (8e, 48pts) et Montauban (9e, 48pts) ont maintenant une place douillette dans le fameux fauteuil du ventre mou. Mais pour Mont-de-Marsan (14e, 37pts), Rouen (13e, 39pts), Provence (12e, 40pts) et Aurillac (11e, 42pts), c’est moins évident. Le SACA a l’habitude de ces périodes de stress à l’approche du printemps mais n’a pas un calendrier facile. Aix inquiète sur le plan défensif, et ne pourra pas tout miser sur la botte du meilleur réalisateur du championnat, Florent Massip. Les Provençaux viennent de perdre 7 matchs, et restent même sur 10 défaites en 11 matchs ! Rouen et Mont-de-Marsan ont quant à eux longtemps mangé leur pain noir mais l’indigestion n’est pas exclue, bien qu’ils aient leur destin en mains. Les Normands peuvent s’appuyer sur leur talentueux finisseur Paul Surano et lesa Landais veulent se persuader de leur niveau, ce qui nécessitera de se sublimer.

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