Glas : "La seule chose qui nous pose problème, c’est de s’entraîner par petits groupes"

  • Stéphane Glas
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PRO D2 - Touchés par cinq cas Covid-19, les Grenoblois sont en attente des résultats de nouveaux tests passés mercredi matin. Stéphane Glas, le manager isérois, nous a confié que le plus gros problème à gérer, en l’état actuel des choses, concerne la préparation du derby à Valence-Romans, décalé à dimanche, sachant que le premier entraînement collectif du FCG n’aura pas lieu avant vendredi soir.

Combien avez-vous eu de cas positifs après les premiers tests PCR du début de semaine ?

Stéphane Glas : On avait cinq cas, quatre joueurs et un kiné.

Quand vous l’avez appris, comment avez-vous réagi ?

S..G. : La première des choses, c’est qu’on espérait que pas trop de monde soit touché. La deuxième, comme depuis le début de saison, il faut tout réorganiser les semaines. Déjà, on ne savait pas si on allait jouer, si le match allait être reporté dans la semaine de vacances (fin avril, N.D.L.R.) ou deux ou trois jours plus tard. Quand on a su la décision de la Ligue de reporter le match à dimanche (au lieu de vendredi), il a fallu tout réorganiser.

Votre fin de préparation d’avant-saison avait été déjà été perturbée par le virus, puis vous aviez eu de nouveaux cas positifs en novembre entraînant deux fois le report de votre match à Angoulême, disputé finalement fin décembre. S’entraîner de nouveau par petits groupes, cela devient-il lassant à force ?

S.G. Oui, c’est lassant. On va avoir notre premier entraînement collectif que vendredi soir. Ce n’est pas idéal pour travailler. Ce n’est pas notre quotidien mais c’est quelque-chose cette saison qu’on a dû pratiquer quand même quelque fois.

Vous avez passé de nouveaux tests PCR ce matin, d’autres seront pratiqués vendredi matin. Dans l’attente des résultats, l’important pour vous c’est de jouer ou préférez-vous un report du match à la fin du mois d’avril ?

S.G : Non, nous cela ne pose pas de problème. Si cela peut nous éviter un match en retard, ce n’est pas plus mal. Comme je le disais, le seul truc qui nous pose problème, c’est de s’entraîner par petits groupe.

Si la rencontre devait être reportée plus tard, comment envisagez-vous la fin de saison ?

Si elle devait être reportée, cela signifierait qu’on n’aurait pas de semaine off, qu’il faudrait jouer quatre matchs de suite. Là, normalement, il faut en jouer deux (à Valence-Romans et contre Vannes, N.D.L.R.), après on a un week-end off puis deux nouveaux matchs (les derniers de la phase régulière, contre Carcassonne et à Montauban). Si cela devait arriver, on ferait avec. De toute façon, de début janvier jusqu’au match de Mont-de-Marsan (le 12 mars), on a joué 10 matchs de suite. En espérant se qualifier, il faudrait en faire quelques-uns de suite mais bon on connaît !

Ce nouvel épisode de Covid qui arrive à ce moment-là de la saison réduit-il vos chances de finir dans le top 6 ?

Si cela en reste là, non, on a autant de chances que la semaine dernière. Si lundi, on doit avoir 15 ou 20 joueurs touchés, ça peut devenir problématique. Aujourd’hui, pour l’instant, mis à part le fait qu’on s’entraîne par petits groupes, il n’y a pas trop de conséquences sur la compo d’équipe.

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