Kubriashvili, ancien pilier de Grenoble : "Je cherche du boulot"

  • Pro D2 - Davit Kubriashvili (Grenoble)
    Pro D2 - Davit Kubriashvili (Grenoble)
  • Davit Kubriashvili - FC Grenoble
    Davit Kubriashvili - FC Grenoble
  • Victoire Toulon - Bernard LAPORTE / Davit KUBRIASHVILI / Joe VAN NIEKERK/ Jonny WILKINSON - 26.05.2012
    Victoire Toulon - Bernard LAPORTE / Davit KUBRIASHVILI / Joe VAN NIEKERK/ Jonny WILKINSON - 26.05.2012
Publié le Mis à jour
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PRO D2 - Après treize saisons passées en Top 14 et Pro D2, le pilier géorgien David Kubriashvili, comme une centaine d'autres rugbymen professionnel en France, n'a plus de club. A 33 ans, l'international géorgien (47 sélections) estime pourtant avoir encore "deux ou trois saisons dans les jambes". Pour nous, il raconte le quotidien d'un rugbyman au chômage.

Vous êtes arrivé en France il y a treize ans, êtes passé par Montpellier, Toulon, le Stade français ou encore Grenoble. Quelle est votre situation, aujourd'hui ?

Ce n'est pas terrible... Je vis une situation que connaissent aujourd'hui beaucoup de joueurs restés sur le carreau après la crise sanitaire : je cherche du boulot, quoi...

Quand avez-vous appris que vous ne poursuivriez pas l'aventure avec Grenoble ?

Avant que la crise sanitaire n'éclate, il me semble. Avec les dirigeants de Grenoble, nous n'avons pas trouvé d'accord. Derrière ça, le marché a été très calme et pour moi comme beaucoup d'autres, il ne s'est absolument rien passé.

Davit Kubriashvili - FC Grenoble
Davit Kubriashvili - FC Grenoble

Avez-vous eu des contacts avec d'autres clubs ?

Je comptais sur mon agent pour m'aider. Mais au bout d'un moment, il a totalement disparu de la circulation... Il ne répondait plus au téléphone... Plus de nouvelle, rien... J'espère qu'il se porte bien...

Comment les journées d'un chômeur s'organisent-elles ?

Je m'entraîne tout seul tous les matins, le FCG m'a gentiment mis une salle à disposition pour que je puisse travailler. J'y arrive avant les Espoirs et les Féminines, pour ne déranger personne. Puis je repars à la maison, je m'occupe de ma famille... Le week-end, je regarde le Top 14 et le Pro D2 à la télé. Ce n'est pas la fin du monde mais c'est difficile...

Jusqu'à quand aimeriez-vous jouer au rugby ?

J'ai aujourd'hui 33 ans et je pense avoir encore deux ou trois belles saisons devant moi. Avant que la crise n'éclate, j'avais d'ailleurs fait 18 feuilles de matchs avec le FCG en Pro D2 ; ça se passait plutôt bien. J'espère donc que la chance va tourner. Tôt ou tard, certains clubs auront peut-être besoin de piliers droits.

Comment êtes-vous arrivé en France ?

En 2007, Mamuka Gorgodze était déjà un cadre de Montpellier. Il a alors parlé de moi aux dirigeants du MHR, je suis arrivé dans la foulée en tant qu'Espoir et puis j'ai signé à Toulon, dans une équipe incroyable : Tana Umaga entraîneur, Jonny Wilkinson à l'ouverture, Sonny Bill Williams au centre, Joe Van Niekerk capitaine... J'ai vécu un rêve éveillé, dans le Var.

Victoire Toulon - Bernard LAPORTE / Davit KUBRIASHVILI / Joe VAN NIEKERK/ Jonny WILKINSON - 26.05.2012
Victoire Toulon - Bernard LAPORTE / Davit KUBRIASHVILI / Joe VAN NIEKERK/ Jonny WILKINSON - 26.05.2012
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