Andrew Simons - Harry Glover : duel So british à la Rabine !

Par Rugbyrama
  • Harry Glover (US Carcassonne)
    Harry Glover (US Carcassonne)
Publié le Mis à jour
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PRO D2 - En vue de la rencontre entre le RC Vannes et Carcassonne pour cette 24e journée de championnat, l'occasion est belle pour présenter deux joueurs anglais qui s'affronteront sur le terrain.

Ils évoluent tous deux au centre de l’attaque et ont vu le jour en Angleterre. Ils revendiquent également un gabarit très flatteur. Le Vannetais et trentenaire, Andrew Simons flirte avec le double mètre (1m 96) et affiche le quintal sur la balance. Le Carcassonnais, Harry Glover a fêté ses vingt-cinq ans, le jour de la Saint-Sylvestre et question physique, il n’a rien n’a envier à Andrew, son ainé. Le néo carcassonnais accuse 97 kilos sur la balance et 1m, 92 sous la toise. En revanche, le parcours sportif des deux sujets britanniques est totalement opposé. Andrew est un pur produit du haut niveau anglais. En 2013, il a signé son premier contrat professionnel à Worcester, prolongé sa carrière à Gloucester en 2016, rejoint Northampton en 2018 avant de poser ses valises dans le Morbihan l’été dernier. Une sacrée plus- value pour l’actuel leader du championnat. "La force d’Andrew c’est son sens de l’anticipation. Il lit le jeu d’une façon étonnante. Il a ce souci de l’évitement, il est toujours dans l’avancée. Son expérience du Premiership, il en fait profiter l’ensemble du groupe", déclare Jean-Noël Spitzer, le manager vannetais.

Harry Glover de Vannes à Tokyo (inter).

Il y a un an, Harry Glover ne songeait pas une seule seconde qu’il serait avec Thomas Sauveterre, le meilleur marqueur d’essais de l’USC (5 au total). Harry est issu du rugby à VII qu’il a découvert à l’âge de 18 ans au centre de formation des London Wasps, une discipline dans laquelle il excelle puisqu’il a son actif 148 rencontres sous le maillot de la Rose. Outre cette belle statistique, une médaille de bronze remportée aux Jeux du Commonwealth en Australie et d’argent décroché aux mondiaux de San Francisco en 2018 ornent son palmarès. La suite est moins glorieuse, car la pandémie a suspendu toutes les compétitions et tournois du circuit international. Contraint au repos forcé, son agent le met en contact avec Carcassonne où Il paraphe un contrat comme joker médical à l’entame du mois d’octobre. Le Londonien spécialiste du VII, diplômé de sciences politiques est devenu en l’espace de treize rencontres, l’un des joueurs clés de l’attaque audoise. Ce soir à la Rabine, Harry va livrer son dernier match sous la tunique carcassonnaise. Au début du mois, il rejoint son pays natal et la sélection nationale à VII avec laquelle il va préparer les Jeux olympiques d’été de Tokyo. Une performance que salue son coéquipier, Bakary Meite "Participer aux Jeux olympiques c’est une sacrée reconnaissance sportive. Au sein du club, on partage la joie d’Harry. En revanche, nous sommes tristes de le voir partir. Comme joueur, il est extraordinaire, c’est un magicien. Outre sa qualité sur un terrain, il est sur le plan humain exemplaire. Quoi qu’il en soit, Harry fait partie des joueurs qui ont marqué ma carrière."

Pour sa dernière sortie et dernier match en Pro D2 de la saison, Harry a un double objectif, celui de conclure son expérience carcassonnaise par une victoire à Vannes. Dans son face à face avec Andrew Simons, Harry espère également sortir vainqueur de ce duel so british. Et du côté de Carcassonne, dirigeants, joueurs et entraîneurs souhaitent que ce match à Vannes ne soit pas un adieu, mais qu’un simple au revoir. En septembre prochain, Harry est attendu à Albert-Domec avec en prime, une médaille olympique autour du cou.

Par David Navarre

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