Le patron des arbitres, au sujet de l'affaire Raisuqe : "Il y a des symboles inattaquables"
Aussi léger soit-il, le geste de Josaia Raisuqe n'est pas anodin et a fait réagir, du côté de son club comme dans les institutions. Pour Franck Maciello, le patron des arbitres français, il est "des symboles inattaquables".
Vous n'avez pu passer à côté. Vendredi soir, après la victoire de Nevers à Béziers (30-25), l'ailier de l'Uson Josaia Raisuqe, aux anges, soulevait sans agressivité Monsieur Millotte, l'arbitre de la rencontre. Si le geste de l'ailier fidjien a fait rire le monde entier, il n'est néanmoins pas anodin et, sur ce point, le patron des arbitres français Franck Maciello et le manager de Nevers se sont dernièrement rejoints. "Autant ce geste ne manifeste clairement aucune animosité, déclarait Maciello dans Midi Olympique, autant il ne peut être effectué sur un terrain à fortiori professionnel. Le carton rouge donné au joueur est donc logique et conforme. […] Je pense que tout le monde s'offusquerait de voir un juge dans un tribunal, porté à bous de bras au rendu d'un délibéré. Il y a des symboles inattaquables, l'arbitre en est un !"
Sur cette thématique, Xavier Péméja poursuivait dans les colonnes de Midol : "Je sais bien que le geste de Raisuqe, dans la situation actuelle où les gens ont besoin de légèreté, fait rire tout le monde, mais il est inacceptable. L’arbitre, c’est le garant de ce jeu. C’est le juge du rugby. Toucher l’arbitre c’est toucher l’institution et ça ne se fait pas. On ne touche pas à une institution." Que décidera donc la commission de discipline de la LNR ? Indulgence ou extrême sévérité ?
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