Etcheto : "Je sais les erreurs que je ne veux plus faire"

  • Vincent Etcheto (Bayonne)
    Vincent Etcheto (Bayonne)
Publié le Mis à jour
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PRO D2 - L'ancien entraîneur de Bordeaux et de Bayonne a pris les rênes de Soyaux Angoulême avec une mission qui éclipse tout le reste : le maintien !

Dans quel état d'esprit vous trouvez-vous au moment de devenir entraîneur de Soyaux-Angoulême ?

Évidemment, c'est un nouveau défi pour moi. Mais je tiens à dire que je ne l'avais pas anticipé, pas programmé.En fait, je me trouvais très bien à m'occuper de ma famille, à participer à des émissions de télévision et à faire du consulting.

Vous ne débarquez pas de nulle part. Vous sembliez déjà proche de Soyaux-Angoulême ..

Didier Pitcho m'avait déjà sollicité, il y a deux ans, pour travailler avec Adrien Buonanoto. Ca n'avait pas été possible car je ne voulais pas m'éloigner de ma famille. Je suis revenu au club il y a trois semaines pour faire du consulting. J'ai été très bien reçu, je le précise. C'est sûr, j'ai senti quelques petites incompréhensions entre le staff et les joueurs, puis une remise en question après la défaite à domicile face à Rouen. Je me suis retrouvé au milieu de tout ça, pas très à l'aise c'est vrai, un peu comme un cheveu sur la soupe. Puis les 50 points encaissés à Colomiers ont tout précipité. Didier Pitcho a dû prendre une décision difficile car c'est un affectif. Mais je le répète, il n'y a eu aucune intervention de ma part, aucune pression pour aboutir au départ d'Adrien Buononato.

Qu'est ce qui vous a poussé à accepter ce défi ?

Au tout début, je n'avais pas vraiment envie, mais je l'ai fait pour Didier Pitcho que je trouve sympathique et qui dénote, à mon avis, dans ce monde professionnel.

Vous prenez une équipe avant-dernière. Avez-vous une ambition particulière, en termes de résultats, on s'en doute. Mais en terme de jeu ?

Je vais rester modeste bien sûr. Nous visons le maintien et j'ai personnellement évolué, même si je reste favorable à un rugby de mouvement. Mais je suis conscient que c'est difficile de dire ça quand on est avant-dernier. On va donc tâcher de gagner, gagner avant tout. Mais je pense qu'on eut aussi sauver sa place en Pro D2 en faisant du jeu. Je sais aussi que je ne vais pas me retrouver avec des joueurs en totale confiance, mais avec des élèves en difficulté mais plein de talents. J'ai déjà vécu ça, avec mon collègue du foot, Pascal Dupraz, on se disait que nous étiosn eu peu des spécialistes de la question. Mais peut-être aussi qu'on ne mérite que ça....

Connaissez-vous ce niveau de compétition ?

Oui, je l'ai fréquenté avec Bordeaux-Bègles et avec Bayonne. C'est un championnat très long et très difficile avec de plus en plus de bons joueurs. On y voit désormais des Fidjiens, des Sud-Africains de très bon niveau. Mais j'ai déjà eu des résultats à ce niveau : à Bordeaux quand je suis arrivé, nous étions treizièmes en 2009 et nous sommes montés en 2011. A Bayonne, j'ai commencé la saison avec cinq joueurs à l'entraînement en 2015, puis nous sommes revenus en Top 16.

Connaissez vous des joueurs ?

Oui, il y a des anciens Bayonnais comme Mathieu Ugalde, ou d'ex-Bordelais comme Gauthier Gibouin ou Guillaume Lafforgue. Et j'en oublie.

Allez-vous travailler avec votre staff ?

Non, je vais travailler avec le staff qui était déjà là. Je le connais peu mais nous allons apprendre à nous connaître. Je suis un animal qui s'adapte, je suis d'un naturel sympathique, mais je sais aussi les erreurs que je ne veux plus faire.

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