Bagate : "Besoin de me reposer, car je suis détruit"

  • Benjamin Bagate, l'entraîneur des trois-quarts d'Albi
    Benjamin Bagate, l'entraîneur des trois-quarts d'Albi
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PRO D2 - L'ex-futur directeur sportif de l’AS Béziers Hérault, Benjamin Bagate, avait choisi de quitter son poste à Périgueux pour devenir responsable du recrutement à Béziers. Une promotion qui a tourné court suite de l’arrêt du projet de reprise de l’ASBH par la société Socato.

Quelle est votre réaction suite au refus de la DNACG du plan de reprise du club par…

… (il coupe) Ce n’est pas une décision de la DNACG mais celle de Sotaco, la société qui devait racheter les parts du club aux présidents actuels. C’est elle qui a décidé de jeter l’éponge suite aux rétentions d’information de l’équipe actuelle. Ce n’est pas la même chose. Il s’est écrit beaucoup de bêtises dans cette histoire, elle a généré pas mal de fantasmes alors qu’au départ, en février dernier, on est venu chercher certaines personnes, des gens discrets, pour leur proposer de reprendre le club. Et, au final, on leur refuse la vente ! J’attends avec impatience quelle sera la communication de la DNACG sur ce dossier…

Parlons de votre situation personnelle ?

Je suis libre de tout engagement. Je n’ai rien signé avec Béziers, ni Sotaco. Je tiens à remercier le président de Périgueux, Francis Roux, et Didier Casadeï qui m’a encore appelé il y a deux jours ; ils ont été plus que corrects avec moi. Je ne vais pas revenir en arrière. Je suis une personne de parole et je respecte les personnes en place. D’ailleurs, j’ai besoin de me reposer. Je suis détruit... Cette histoire me pèse... Je me suis beaucoup investi et, avant de repartir sur autre chose, j’ai besoin de prendre un peu recul... Je vais me ressourcer auprès de ma femme et mes enfants afin de prendre la meilleure décision possible pour ma famille.

Quelles devaient être vos attributions à l’ASBH ?

Je devais être le directeur sportif et chargé du recrutement. Je devais travailler en étroite collaboration avec Christophe Dominici. Nous avions un beau projet pour Béziers. Ce n’était pas qu’une question d’argent. Nous allions avoir une équipe compétitive, construite avec des joueurs de talent et d’autres venus du Pro D2. Non, nous n’avions pas contacté 170 joueurs comme je l’ai entendu, mais depuis plusieurs semaines, nous travaillions sur l’élaboration d’un groupe. Béziers est un club avec une vraie entité. Il fallait que les supporters se reconnaissent dans leur équipe. Certains joueurs nous faisaient confiance et trois recrues (Lima Sopoaga, Jordan Taufua et Semesa Rokodoguni), étaient présentes lundi à Béziers pour passer une visite médicale. Tout était calé…

Vous ne comprenez pas les doutes que suscitait le dossier dit "Dominici" ?

Je n’ai pas envie de polémiquer. Mais qui est allé chercher des investisseurs ? J’ai surtout l’impression que les vendeurs n’étaient aussi vendeurs qu’ils le prétendaient. Autrement pourquoi ont-ils remis en question l’intégrité du repreneur ?

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