Gontineac : "Le match de vendredi soir sera déterminant"

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PRO D2 - Entraîneur des Espoirs aurillacois jusqu’en début de semaine dernière, Romeo Gontineac a succédé à Thierry Peuchlestrade à la tête de l’équipe fanion avec pour mission de la maintenir en Pro D2. L’ancien centre international roumain, puis sélectionneur, espère y parvenir avant la dernière journée, soulignant les qualités de ses joueurs qui disputent un match "déterminant" vendredi.

Rugbyrama : Comment avez-vous réagi quand on vous a proposé de devenir le nouvel entraîneur du Stade aurillacois ? Cela a-t-il été une surprise et/ou une fierté pour vous ?

Romeo Gontineac : Vous savez, cela fait un moment que je suis sur Aurillac. Mon nom a déjà circulé, il était assez souvent sur la table du président, donc ce n’était pas vraiment une surprise ; la surprise était que cela se fasse comme ça, dans l’immédiat. Ce n’est pas une fierté de reprendre l’équipe comme ça au milieu de la saison mais cela en est une, oui, de représenter l’équipe où j’ai passé une vingtaine d’années comme joueur puis dans l’encadrement du centre de formation avec l’ensemble du staff du Stade.

Ce n’est pas évident de succéder à Thierry Peuchlestrade

Cela ne doit pas être évident de succéder à Thierry Peuchlestrade…

R.G. : Thierry, je l’ai connu quand j’étais joueur puis entraîneur. Il a coaché l’équipe durant de longues années, avec des hauts et des bas comme tous les entraîneurs dans leur carrière. Il a connu deux demi-finales, la descente en Fédérale 1, la remontée, un bouclier. Étant donné ses qualités sportives et aussi humaines, ce n’est pas évident (de lui succéder, Ndlr).

Quels objectifs les dirigeants vous ont-ils demandé d’atteindre ?

R.G. : Dans la situation dans laquelle on est il n’y a pas 10 000 objectifs, c’est de rester en Pro D2 tout simplement. D’ici la fin de saison, il faut que l’on ressuscite ce que l’on sait faire.

Votre mission va-t-elle au-delà de cette saison ?

R.G. : Oui, on va essayer de travailler en continuité d’ici la fin de saison et sur les deux prochaines il faut qu’on arrive vraiment à faire briller un peu le Stade comme on a su le faire parfois.

J’ai adoré l’état d’esprit des joueurs, ils se sont tout de suite mis au travail et ont capté très vite le message

Comment avez-vous trouvé les joueurs à votre prise de fonction ?

R.G. : J’en connais plus de la moitié, parce qu’ils sont passés par le centre de formation, et aussi les "anciens". Les joueurs sont professionnels. J’ai adoré leur état d’esprit, ils se sont tout de suite mis au travail et ont capté très vite le message.

PRO D2 - Le staff d'Aurillac
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Que souhaitez-vous essayer de mettre en place pour redresser l’équipe ?

R.G. : Il y a pas mal de choses. Déjà, retrouver la confiance et puis rebondir sur un jeu qui correspond bien au Stade. Un jeu de mouvement. Il faut qu’on se déplace, qu’on déplace le ballon et surtout travailler beaucoup plus collectivement.

Malgré la défaite (38-15) à Perpignan vendredi dernier, avez-vous vu des motifs de satisfaction ou au moins d’espoir ?

R.G. : Comme dans tous les matchs, il y a eu très bonnes choses qui sont en évidence et d’autres très moyennes. Ce qui était très moyen, c’était notre discipline. Cela ne date pas d’hier. Après, dans les très bonnes choses, je retiens notamment la vivacité de nos mouvements collectifs.

Vous êtes devenus relégables le week-end dernier. Cela ajoute-t-il encore un peu plus de pression avant de recevoir Rouen qui vous devance désormais d’un point au classement ?

R.G. : Cette pression on l’a, bien sûr, même avant que Rouen passe devant nous. Cette pression-là, il faut qu’elle s’inverse.

Si chaque joueur remplit sa part de travail, ça va le faire contre Rouen

Dans quel état d’esprit voulez-vous que les joueurs abordent cette rencontre ?

R.G. : En étant des vainqueurs. Si chaque joueur remplit sa part de travail, je pense que ça va le faire.

Le club présente ce match comme "le plus déterminant de la saison". C’est ce que vous pensez aussi ?

R.G. : La saison n’est pas finie, on en a jouée qu’un peu plus de la moitié, il reste beaucoup de matchs. Il ne faut jamais baisser les bras jusqu’au dernier match mais en tout cas, effectivement, le match de vendredi soir sera déterminant parce que c’est notre concurrent direct.

Rouen reste sur une victoire à Valence-Romans. Cette équipe va arriver à Aurillac avec un peu plus de confiance. Est-elle d’autant plus dangereuse ?

R.G. : Cette équipe a des failles comme toutes les équipes.

Cela ne vous inquiète pas plus que ça ?

Bien sûr que cela nous inquiète. Les gens qui n’ont pas peur ne sont pas normaux mais il faut voir les choses positivement et croire surtout en ce qu’on fait.

Le Stade aurillacois va-t-il une nouvelle fois se maintenir en Pro D2 à la fin de la saison ?

R.G. : On va essayer de le faire avant. S’il y a l’état d’esprit, les qualités on les a. On a un groupe de qualité avec un mélange de jeunes et d’expérience avec les "anciens". Comme je le disais, il faut qu’on arrive à ressusciter tout ce que sait faire et ça va le faire.

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