Oyonnax : beaucoup de regrets, mais des enseignements

Par Rugbyrama
  • Pro D2 - Adrien Buononato (Coach de Oyonnax)
    Pro D2 - Adrien Buononato (Coach de Oyonnax)
  • Ben Botica (Oyonnax)
    Ben Botica (Oyonnax)
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PRO D2 - L’USO tenait sa victoire à Sapiac. Pourtant, les Montalbanais, héroïques, ont décroché le match nul en fin de rencontre (19-19). Un résultat décevant et frustrant pour les joueurs de l’Ain qui peuvent nourrir de gros regrets.

"Il y avait mieux à faire. C’est un match qu’on ne doit jamais perdre", regrettait Adrien Buononato. Dominateurs dans le jeu, les coéquipiers de Valentin Ursache doivent pourtant se contenter des deux points du match nul.

"A la vue du scénario du match, c’est une demie défaite. Même si on fait une mauvaise entame où on est un peu apathiques et où on prend 10 points rapidement, derrière on met la main sur le ballon. On a quatre occasions franches de marquer rien qu’en première mi-temps. Mais on n’arrive pas à conclure, poursuivait l’entraîneur. On revient après la mi-temps avec des intentions, on marque très vite trois essais et on est à plus six à 15 minutes de la fin. C’est un match que l’on doit gagner". Mais Oyonnax n’a pas su et pu le gagner. La faute, en partie, à l’héroïsme de Montauban.

"Montauban a fait son match. Ils nous ont fait la guerre dans les rucks et on a eu du mal à avoir des ballons propres. Ils ont été tranchants sur leurs offensives. Bravo à eux", relativisait le manager sportif. Mais la faute surtout à des défaillances (trois mêlées perdues, trois touches perdues et neuf pénalités concédées).

Ben Botica, l’homme à tout faire

Pourtant, l’USO avait mis les ingrédients nécessaires pour s’imposer à Sapiac. Avec l’occupation et la possession à son avantage, les joueurs de l’Ain ont littéralement "marché" sur leurs adversaires en imposant une forte intensité et en mettant beaucoup de rythme. "On a vite senti que physiquement, ils piochaient un peu. On sentait qu’il y avait cette fenêtre et qu’on devait rentrer dedans. Mais on n’a pas su le faire donc il y a forcément un peu de regrets quand même". Le plus rageant dans tout ça, c’est que l’USO a même franchi la ligne à trois reprises dans le deuxième acte (Giresse, Botica et Taieb).

Ben Botica (Oyonnax)
Ben Botica (Oyonnax)

Rentré avant la mi-temps pour remplacer Quentin Etienne blessé, Ben Botica a porté son équipe à lui tout seul. Véritable accélérateur de jeu, juste dans ses choix et précis au pied, le numéro 10 d’Oyonnax avait permis à son équipe de passer devant et même de creuser l’écart (19-13 à la 65’). La suite, on la connait. Deux pénalités de Jérôme Bosviel plus tard et Montauban accrochait le résultat nul laissant Sapiac exulter.

On a pété les plombs

Ce qui a manqué à Oyonnax ? "De la maîtrise. On a vu que quand on met la main sur le ballon on arrive à imposer de longues séquences. Et physiquement, ça commençait à lâcher en face. On aurait dû tenir ça, et on a un peu pété les plombs. On s’est un peu enflammé", expliquait le manager principal de Oyonnax.

Un coup d’arrêt ? Certainement pas ! Même si les Oyonnaxiens parlent de points laissés en route, ce match servira à l’USO. "On a dit aux joueurs qu’on préparait des phases finales finalement. Parce que lors d’un match de phase finale ce genre de scénario peut se produire. C’est justement dans ce cas-là qu’il faut savoir tenir le match. C’est la physionomie d’une rencontre de phase finale. Donc si on n’arrive pas à tuer le match plus tôt, on se met en danger. Je pense que ce match nous servira pour la suite".

Lény-Huayna TIBLE

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