Bilan des clubs - À Grenoble, une relégation lourde à digérer

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PRO D2 - Le retour en pro D2 ne s’est pas réalisé aussi tranquillement que prévu, le club payant en février les fruits de ses limites.

Fraîchement relégués en Pro D2 après une saison express en Top 14, les Isérois n’ont pas mis longtemps à se frotter aux rudes réalités de la division. Dès le premier match, une surprenante défaite à domicile contre Colomiers (qu’on n’attendait évidemment pas à pareille fête à cet instant de la saison) vint bousculer les certitudes des Alpins (20-23). Chahutés en mêlée, les hommes de Stéphane Glas avaient en effet réussi ce jour-là "l’exploit" d’encaisser un 20-0 en seconde période, donnant même la désagréable impression d’un excès de confiance en négligeant à plusieurs reprises des pénalités qui auraient pu leur donner la victoire…

Ce match ? Les Grenoblois jurèrent évidemment leurs grands dieux qu’ils en avaient retenu les leçons, ce qui se vérifia en effet à plusieurs reprises. Piqués dans leur orgueil, désireux d’exister de nouveau dans le combat de ne plus passer pour les prétentieux de service, les Alpins remirent rapidement le bleu de chauffe, au point de réaliser une première partie de saison globalement convaincante, uniquement ternie par des difficultés à l’allumage au moment d’entamer les fameux "blocs" de cinq matchs. Toujours placés dans le duo de tête, les Isérois semblaient même bien partis pour tenir tant bien que mal leur place dans les deux premiers. Un succès de prestige obtenu contre Oyonnax à domicile le 19 décembre (28-13), bonus offensif à la clé, constitua même probablement le pinacle de la saison…

Février et ses problèmes chroniques

Las, à partir du mois de février, les Isérois ne parvinrent jamais à retrouver la bonne dynamique, concédant des inquiétants revers à Nevers, Montauban ou Oyonnax, sans oublier un pauvre match nul à domicile contre Biarritz (13-13). La faute à des difficultés techniques, d’abord, liées aux traditionnelles difficultés à évoluer dans des conditions hivernales, l’équipe étant davantage taillée pour la course et le mouvement. Mais cela n’explique pas tout, évidemment… Au vrai, comme chaque début d’année, le FCG s’est heurté à ses traditionnelles interrogations dans l’exercice des renouvellements de contrat (lire ci-contre), lesquelles ont débouché sur le départ de jeunes prometteurs, ainsi que de joueurs historiques.

Le destin d’un club perpétuellement à cheval entre deux niveaux, amplifié cette année par un changement de gouvernance certes effectué dans la douceur, mais fatalement gage d’instabilité. Si bien qu’on se demande franchement, sans l’épisode du coronavirus, si le FCG serait encore parvenu à inverser sa courbe de performance ou aurait continué sa chute vers le milieu de tableau. Le début de saison prochaine en donnera bien un indice…

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