Segonds et Aurillac, comme une évidence
Les pépites de Pro D2 - Joris Segonds, 20 ans, dispute actuellement sa deuxième saison professionnelle sous le maillot du Stade aurillacois. Le natif de l'Aveyron est un joueur à la routine déjà bien rodée et un travailleur acharné.
Il y a quelques années, le tout jeune Joris Segonds et sa famille parcouraient la soixantaine de kilomètres qui les séparaient du Cantal, pour assister aux rencontres du Stade aurillacois. À Jean-Alric. Le joueur a débuté le rugby dans le club de Decazeville imitant en cela ses cousins. L’élément déclencheur de sa carrière va intervenir au début des années 2010 alors qu'il évolue en catégorie cadet au Sporting club decazevillois.
"Ce jour-là, on a disputé un match amical contre Aurillac. A la fin du match leur entraîneur a demandé mon numéro de portable" se rappelle l'ouvreur. Un entraîneur dont le fils n'a qu'un an de plus que lui et évolue également avec les espoirs : il s'agit du pilier Lucas Seyrolles qui a également débuté en Pro D2 l'an dernier.
Le staff cantalien couche pour la première fois son nom sur une feuille de match à l'occasion d'un déplacement à Carcassonne. Remplaçant, il était rentré à la place de Maxime Petitjean pour les douze dernières minutes de la rencontre. "J'ai appris que j'étais dans le groupe lors de la mise en place le jeudi matin et j'ai immédiatement appelé mes parents" pourtant ce n'est pas l'ambiance du Stade Albert -Domec dont-il se souvient le mieux. "J'ai passé une nuit affreuse avant le match" se remémore l'Aveyronnais.
Pas de place pour le hasard
"Joris est un joueur charmant, intelligent et polyvalent. Surtout il s'adapte très vite à n'importe quel schéma tactique" c'est en ces mots que son entraîneur Thierry Peuchlestrade a présenté son jeune joueur. Fan de Dan Carter il est aujourd'hui un proche de l'ouvreur titulaire du club Maxime Petitjean. "C'est un joueur qui m'explique beaucoup de choses sur la tactique, le bon coup à jouer" explique Joris Segonds. Capable de jouer à l'arrière comme à l'ouverture, il préfère laisser le premier poste à l'expérimenté Jack McPhee : "Je préfère jouer dix pour mener le jeu et avoir une meilleure vision du jeu."
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