Boisset : "Il faudra être opérationnel tout de suite"

Par Rugbyrama
  • Paul Boisset - Aurillac
    Paul Boisset - Aurillac
  • Paul Boisset, le demi de mêlée d'Aurillac
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Avec les pros depuis 2007, l'enfant du pays livre ses premières impressions avant d'entamer cette nouvelle saison.

Rugbyrama : Comment on se motive chaque année pour rattaquer une prépa physique ?

Paul Boisset : Comme d'habitude, en sachant ce que l'on a à faire. C'est un nouveau challenge chaque année. Le président nous le dit et nous le répète chaque fois : on vise un place dans les cinq, dans les six maintenant. Il y a donc toujours cet objectif des demi-finales. Après chaque saison relève de son lot de surprises. Il y a deux ans il fallait se motiver après notre finale, l'an dernier faire avec l'arrivée d'un nouveau coach. Cette année, il s'agit de reconstruire un groupe, redémarrer à zéro.

Faire du ballon tout de suite, ça fait du bien non ?

P.B. : Oui car cela permet de reprendre en main le ballon immédiatement, de travailler toutes les combinaisons pour les nouveaux... Les automatismes c'est important. Au bout de quatre semaines, ce sera toujours ça de gagner que si l'on n'avait pas touché le ballon.

Le vrai départ de l'ère Bester c'est cette année ?

P.B. : Non je pense que c'était déjà l'an dernier. Même s'il y a eu pas mal de départs cette saison, un gros noyau a déjà évolué ensemble. Ce sera donc plus facile, notamment pour intégrer les nouveaux. L'an dernier, André a du découvrir le groupe. C'est plus facile pour un groupe de s'adapter à l'entraîneur que l'inverse. L'an dernier, c'était une vraie saison de transition par rapport à Jérémy.

Vous pensez que l'intégration de la quinzaine de nouveaux se fera facilement ?

P.B. : Cela ne se fera pas sur un claquement de doigt. Ce n'est jamais simple, même après quatre matches de préparation ou quatre matches de championnat. Pour autant, par rapport à la saison dernière, il faudra être opérationnel tout de suite. On ne peut pas se permettre d'attaquer par une défaite à domicile. Il faudra donc qu'ils s'intègrent d'entrée et que nous on les intègre le plus rapidement possible.

Paul Boisset, le demi de mêlée d'Aurillac
Paul Boisset, le demi de mêlée d'Aurillac

Justement, ils arrivent la semaine prochaine, donc il ne devra pas y avoir de soucis... sauf à apprendre le sud-africain ?

P.B. : Non ! C'est eux qui vont apprendre le français (rires) avant que l'on apprenne l'afrikaner (nouveaux rires). Ce sera un peu compliqué, mais bon. Ce qu'il faut arriver à faire c'est de réussir l'intégration pour éviter qu'ils restent ensemble, ente eux.

Il n'y a jamais eu de problème au Stade de côté-là ?

P.B. : Non, non. Des anglo-saxons sont là depuis très longtemps, plusieurs d'entre nous parlent anglais donc cela favorise aussi. Entre joueurs, quelques barbecue s'organisent aussi pour favoriser cette intégration (sourires).

Vous faites maintenant partie des plus vieux, c'est encore plus compliqué de rattaquer ?

P.B. : C'est la balance qui le dit ! Non, je crois que j'ai été épargné par les blessures, donc pour l'instant ce n'est pas plus dur que les autres années. En plus cette année cela change un peu donc cela fait du bien. Cela renouvelle un peu et cela met tout le monde sur le même pied d'égalité.

Et puis vous avez Hugo pour vous titiller un peu ?

P.B. : Oui il y a Hugo (Bouyssou), mais aussi "Nanar" (Bernard Reggiardo). Maintenant, si on regarde la coup de cheveu d'Hugo en ce moment, je me demande si ce n'est pas plus le plus vieux (rires alors qu'il est juste à côté). Chaque année on doit se remettre en question, alors pour moi ; rien n'est acquis !

Paul Boisset - Aurillac
Paul Boisset - Aurillac

Et dans cette préparation, le capitaine a un rôle à jouer ou pas ?

P.B. : Tout de suite je ne sais pas si je serai capitaine. Je l'étais l'an dernier. Maintenant, quand on l'un des plus anciens, avec le plus d'expérience, évidemment qu'il faut qu'on aide au maximum les nouveaux, les jeunes. C'est notre rôle, comme a pu le faire bien avant nous les anciens, ceux qui nous ont accompagné lors de nos premiers matches.

Avoir Maxime Petitjean de l'autre côté de la main courante, cela ne fait pas bizarre ?

P. B. : Non, je crois qu'il l'était déjà depuis quelques années (rires). Plus sérieusement, c'était ce qu'il voulait faire. C'est arrivé quelques fois auparavant qu'il prenne les entraînements en main. Je pense que c'est peut-être plus dur pour lui le fait d'assimiler d'être de l'autre côté et de ne pus être joueur. Cela va amener aussi un renouveau, apporter des corrections, des nouveautés. Enfin, cela permet également de faire un tampon entre les deux entraîneurs et les joueurs.

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