Aurillac veut être à nouveau au rendez-vous des phases finales mais ne pas s’en contenter

Après une édition 2015/2016 remarquable conclue sur une finale d’accession perdue, le cru 2016/2017 a été moins bon pour Aurillac. L’objectif de la qualification n’a pas été atteint avec une huitième place au final. Les prestations ont été aussi beaucoup moins abouties. "La saison dernière, on a tous été très déçus", confie Maxime Petitjean. "Je pense qu’on n’avait pas digéré la défaite en finale contre Bayonne (21-16). On a eu une intersaison très courte, de quatre semaines, du coup on n’a peut-être pas forcément bien récupéré. On a eu pas mal de blessés en octobre. La saison a été compliquée, donc on a vraiment envie de repartir sur quelque-chose de plus positif. À la reprise, les mecs étaient très enthousiastes, le groupe avait le sourire".

Aurillac s’est plongé dans la préparation de cette nouvelle saison avec aux côtés de Thierry Peuchlestrade, André Bester, qui a succédé à Jeremy Davidson parti à l’UBB. "On a changé un peu notre manière de nous entraîner. On attaque tous les matins à 7 heures. On fait des journées continues" précise Maxime Petitjean. "La muscu à 7 heures du matin, la première semaine, ça nous a fait un peu bizarre, mais c’est aussi intéressant de changer. L’entraîneur amène énormément de rigueur aussi. Il est vraiment basé sur un jeu de mouvement. Tout se passe bien. Tout le monde adhère au projet".

L’objectif, c’est d’aller au bout (Petitjean)

Les résultats mitigés en préparation avec deux défaites contre Nevers (15-27) et Brive (21-38) pour une victoire face à Albi (21-14) la semaine dernière restent plus anecdotiques qu’autre chose. "Cela ne nous inquiète pas du tout. Je crois que l’année où on fait la finale, on a perdu nos quatre matches", glisse malicieusement l’ouvreur-buteur aurillacois. "Les matches amicaux c’est toujours un peu délicat. On a eu une grosse revue d’effectif. Pas mal de jeunes sont montés des Espoirs, du centre de formation. Aux entraînements, on travaille bien, on a été sérieux. Il n’y a pas de raison que cela ne marche pas".

L’objectif fixé par le président Christian Millette est de terminer dans les six premiers. Mais les Aurillacois ne veulent pas se contenter de participer aux phases finales. "À partir du moment où on veut se qualifier dans les six, ce n’est pas juste pour faire un match de barrage en phases finales et puis s’en aller. Il faut être clair là-dessus. Quand on a la prétention, l’ambition de vouloir se qualifier, on prend les matches les uns après les autres. L’objectif, c’est d’aller au bout aussi", ne cache pas Maxime Petitjean.

Recevoir lors de la première journée, le Saca ne l’avait plus vécu depuis 2011

Avant d’espérer pourquoi pas un "happy end" en fin de saison, les Aurillacois veulent déjà réussir leur entame de championnat vendredi (20 heures) face à Colomiers, prétendant lui aussi au Top 6. Pour la première fois depuis 2011 et un match nul contre Grenoble (6-6), les Cantaliens reçoivent lors d'une première journée.

"C’est sûr que cela met un petit plus de pression", reconnaît Maxime Petitjean. "Après, on sait que les équipes sont toujours un peu en rodage sur les premiers matches. Cela faisait plusieurs années qu’on débutait à l’extérieur, cette fois c’est à la maison. C’est bien aussi de retrouver son public dès le début de la saison. L’année dernière, il a été un peu déçu de nos prestations. On est très motivés de faire un gros match pour bien nous lancer dans le championnat et pour attirer un peu plus de public encore".