Pourquoi il ne faut pas manquer Perpignan-Grenoble dimanche

  • Alan Brazo (Perpignan) - 11 août 2017
    Alan Brazo (Perpignan) - 11 août 2017
  • De gauche à droite, Hans Nkinsi, Beka Gigashvili et Aly Muldowney. Photo Laurent Genin.
    De gauche à droite, Hans Nkinsi, Beka Gigashvili et Aly Muldowney. Photo Laurent Genin.
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PRO D2 - Entre le FCG, leader de Pro D2, et l’Usap, cinquième, ce choc à Aimé-Giral dimanche entre deux candidats à la montée en fin de saison promet à plusieurs égards. Voici quatre bonnes raisons de s'enthousiasmer pour cette rencontre alléchante.

Une affiche qui fleure bon le Top 14

En 2014, Perpignan et Grenoble s’affrontaient encore parmi "les grands". Avec la descente de l’Usap cette année-là, leurs chemins se sont séparés. Jusqu’à ces retrouvailles en Pro D2 prévues dimanche (14h15). Au niveau des effectifs actuels, 18 joueurs perpignanais ont déjà joué dans l'élite. Ce chiffre grimpe à 30 côté grenoblois. Habitué à arbitrer les rencontres un étage plus haut, Maxime Chalon sera au sifflet de ce match. Joueurs, arbitre, sans oublier les entraîneurs, ce choc fleure bon le Top 14. Un Top 14 que Catalans et Isérois espèrent bien retrouver dans un proche avenir.

@labouteley « je me donne à 100% je suis content d’enchaîner les matchs » @usap_officiel @FCGrugby @rugbyprod2 #usapfcg pic.twitter.com/7MEQZDqmL1

— USAP (@usap_officiel) November 9, 2017

Deux attaques prolifiques

Avant les 11 unités inscrites par Mont-de-Marsan à Colomiers jeudi soir (11-17), Perpignan et Grenoble possédaient les deux meilleures attaques de Pro D2 en termes de points marqués. Après 11 journées, avec 336 points dont 38 essais, les Catalans devançaient les Isérois et leurs 329 points dont 35 réalisations. Il devrait donc y avoir du spectacle à Aimé-Giral. "Nos structures de jeu sont similaires, assure Dewald Senekal, l’entraîneur des avants grenoblois. Les deux équipes ont l’ambition de jouer. On a des joueurs qui sont capables de tenir le ballon sur plusieurs phases de jeu, qui tapent fort, c’est vrai, mais je pense que ce week-end, le match va se décider surtout par la défense et le travail en conquête. Il y aura du combat, de rudes contacts. Il faut que l’on fasse le travail au niveau défensif."

Grosse séance aujourd’hui pour préparer le déplacement à Perpignan #FCG pic.twitter.com/gncDfeXO8s

— FC Grenoble Rugby #FCGSA #AllezFCG (@FCGrugby) November 10, 2017

L’Usap n’a plus le droit à l’erreur devant son public…

La défaite à domicile face à Mont-de-Marsan (20-44) a constitué un vrai coup d’arrêt pour les Catalans, désormais cinquièmes. Alors qu’ils menaient 17-8 à la mi-temps, ils ont été quasiment inexistants en seconde période. Avec un groupe renouvelé et rajeuni, ils ont ensuite été rejoints après la sirène à Angoulême (30-30). Ils n’ont donc pas le droit à l’erreur dimanche devant leur public. "D’abord il faut se concentrer sur nous", souligne Hans Nkinsi, le deuxième ligne de Grenoble. "Il va falloir se livrer à 10 000 % parce que Perpignan nous attend. C’est une des plus belles équipes de Pro D2. J’ai eu quelques retours, c’est le match qu’ils visent énormément. Cela va ressembler un peu à un match de phases finales. On fera le bilan après."

De gauche à droite, Hans Nkinsi, Beka Gigashvili et Aly Muldowney. Photo Laurent Genin.
De gauche à droite, Hans Nkinsi, Beka Gigashvili et Aly Muldowney. Photo Laurent Genin.

… et le FCG considère ce match comme étant de la plus haute importance

Avec neuf victoires en onze matches et 40 points au classement, cinq de plus que Montauban, Grenoble pourrait rester leader même en cas de défaite en Catalogne. Les Isérois ne raisonnent bien sûr pas ainsi. C’est tout le contraire, cette rencontre compte beaucoup pour eux. "C’est le match le plus important du bloc", juge même l’ancien Narbonnais Nkinsi. "C’est important de rester sur ce qu’on a fait à Carcassonne (23-18) où on a travaillé énormément collectivement sur le plan défensif. On a senti un groupe, on était vraiment soudés. Il va falloir reproduire cela contre Perpignan et redoubler d’efforts avant de penser aux vacances."

"L’enjeu est énorme", abonde Senekal. "C’est le match le plus important. Tout le travail que l’on a fait jusque-là peut être estimé moins bon si on ne fait pas une bonne prestation, digne des équipes de ce haut de tableau." Et puis, glisse-t-il, "si les deux équipes font le nécessaire pour être en phases finales, on va sûrement les retrouver".

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