Pour Perpignan, cette demi-finale est le rendez-vous à ne pas manquer

  • Lifeimi Mafi, ailier de Perpignan
    Lifeimi Mafi, ailier de Perpignan
  • Lifeimi Mafi - Perpignan
    Lifeimi Mafi - Perpignan
  • Jonathan Bousquet - Perpignan
    Jonathan Bousquet - Perpignan
  • Karl Chateau - Perpignan
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Leader de la phase régulière, Perpignan se présente comme le favori à la montée en Top 14 cette saison. Un statut que les Sang et Or devront assumer lors des phases finales, en commençant par la réception du Stade Montois, dimanche.

Ils ont fait figure d’épouvantails de la Pro D2 tout au long de la phase régulière. Euphoriques à Aimé-Giral, enfin pragmatiques à l’extérieur, les Catalans ont suscité l’admiration des observateurs et nourri le respect de leurs adversaires. Au point que le microcosme de l’antichambre de l’élite du rugby français se montre quasi unanime : cette saison est celle de Perpignan.

Lifeimi Mafi - Perpignan
Lifeimi Mafi - Perpignan

S’ils se refusent à l’admettre, les Sang et Or sont les favoris à la promotion en Top 14. Mais privée du titre de champion et de montée automatique malgré sa première place, l’Usap doit se résoudre à accepter un nouveau règlement qui peut lui être fatal. À savoir jouer sa saison en l’espace de 160 minutes. Les retrouvailles avec le haut niveau passent ainsi par là pour l’Usap. Mais avant Toulouse et Ernest-Wallon, c’est le Stade Montois qui se présente à Aimé-Giral, dimanche en demi-finale. Un rendez-vous qui déchaîne les passions en Catalogne, autant qu’il cristallise la pression chez les coéquipiers de Lifeimi Mafi.

32-32, l’essai de cent mètres de Taylor Paris… ce que les Catalans ne veulent pas revivre

Car si l’Usap a eu un mois pour préparer ce qui pourrait être une fête, dimanche, encore faut-il que celle-ci ne soit pas gâchée comme en 2015. Perpignan avait arraché une demi-finale à domicile lors de l’ultime journée de la phase régulière, au prix d’un authentique exploit à Armandie, et était sûrement très loin d’imaginer vivre une cruelle désillusion une semaine plus tard. Au terme d’une rencontre incroyable de rebondissements, ces mêmes Agenais étaient venus s’offrir le genre de coup d’éclat qui traîne encore dans les esprits trois ans plus tard. Et qui trouvera forcément un écho à Aimé-Giral ce dimanche. Les spectateurs de la cathédrale catalane ont encore en mémoire l’étincelle de plus de cent mètres inscrite par Taylor Paris au retour des vestiaires. Et la joie des joueurs du SUA, qualifiés après prolongations et au nombre d’essais (32-32).

Jonathan Bousquet - Perpignan
Jonathan Bousquet - Perpignan

Auteur de 19 points ce jour-là, mais coupable sur le débordement supersonique du Canadien, Jonathan Bousquet n’a pas oublié : "ce qui ressort, ce sont les souvenirs de la déception, de la frustration. Je vais essayer de m’en servir pour gérer le contexte et la pression" concède l’ailier-buteur de l’Usap. Remplaçant à l’époque, le demi-de-mêlée Tom Ecochard se veut lui plus serein. "L’équipe en a tiré les enseignements oui. Mais c’est tellement loin pour moi. Cette demi-finale n’a rien à avoir avec aujourd’hui. Je ne m’appuie absolument pas dessus".

Karl Chateau : "Pas d’excuses"

Le traumatisme est évacué. Celui de la claque infligée par Mont-de-Marsan à Aimé-Giral cette saison (20-44) l’est tout autant. À l’heure des retrouvailles, six mois jour pour jour après cette claque inattendue, Patrick Arlettaz plaide la thèse de l’accident. "Cela a été un tournant important dans notre façon d’aborder un match, sur notre défense. Perpignan avait eu 68% de possession ce jour-là, Mont-de-Marsan 32%. Ils avaient été efficaces sur chaque mouvement. Nous avons réfléchi là-dessus, sur notre coaching. Au final, peut-être que ce match a permis à l’Usap de finir première" assure l’entraîneur des trois-quarts.

Karl Chateau - Perpignan
Karl Chateau - Perpignan

Au gré des tempêtes, sur le terrain et en dehors, la formation catalane semble être arrivée à maturité. Malgré un groupe peu habitué aux matchs de phases finales, Karl Chateau prévient : "Il n’y a pas d’excuses. L’équipe s’est préparée pour ça, mentalement et physiquement. Si ne nous sommes pas prêts, ça ne sert à rien d’entrer sur le terrain".

L’atout expérience de l’Usap, et l’un des membres le plus ancien du vestiaire résume le parcours de son équipe. "C’est toute notre construction qui doit nous servir, cette demi-finale contre Agen, les matchs accrochés de cette saison... Cela doit nous servir à tuer le match si possible le plus rapidement. Être appliqués jusqu’à la dernière minute, ne pas laisser à Mont-de-Marsan les perspectives de revenir. Cette demi-finale peut nous permettre d’accéder à l’étage supérieur." L’ancien joueur du Stade Toulousain se verrait bien retrouver Ernest-Wallon dans une semaine. Et à travers cette finale d’accession, les joutes du Top 14.

Conférence de presse - DEMI-FINALE USAP vs MONT DE MARSAN https://t.co/xM1q0eLXET

— USAP (@usap_officiel) April 24, 2018
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