P.P. Lafond : "On sait qu'on peut mieux faire"

  • Pierre-Philippe Lafond et Chris Whitaker (Montauban) - mai 2017
    Pierre-Philippe Lafond et Chris Whitaker (Montauban) - mai 2017
Publié le
Partager :

PRO D2 - Dauphin de Grenoble au classement avec 43 points, Montauban confirme sa belle saison de l'an dernier et s'affirme de plus comme un prétendant à montée en Top 14. Pierre-Philippe Lafond n'en reste pas pour autant prudent...

Rugbyrama : Comment s'est passé le début de semaine après la victoire contre Nevers ?

Pierre-Philippe LAFOND : Comme après chaque victoire, les joueurs sont contents. Cela a été une semaine normale. La charge de travail a été habituelle et les séances n'ont pas été poussées plus que cela. On a effectué une semaine classique.

Nous arrivons presque à la moitié du championnat, quel premier bilan pouvez-vous faire ?

P.P.L : On ne s'attache pas trop au classement. On fonctionne vraiment match après match et même après treize journées disputées, on ne regarde toujours pas le classement. On ne travaille plus comme cela. Ce n'est pas encore le moment de regarder cela pour nous. On peut juste dire qu'il n'y a pas encore eu de matches faciles. La concurrence en Pro D2 est vraiment très rude. Tous nos matches ont été compliqués. On a toujours été à fond, que ce soit à domicile ou à l'extérieur.

On reproche souvent à Montauban d'avoir un jeu restrictif cette année, que répondez-vous à cela ?

P.P.L : On sait qu'on peut mieux faire. On a des progrès à faire. On a des axes de progression à travailler dans tous les secteurs. Pour l'instant, on ne fait pas trop attention aux critiques. Au contraire, on est critique envers nous-mêmes. On sait se remettre en question et travailler dur. On sait ce qu'on a à faire.

On s'appuie sur un groupe homogène sur lequel on peut effectuer des rotations. L'intégralité du groupe est concerné.

L'équipe semble presque plus à l'aise à l'extérieur ?

P.P.L : À ce niveau, l'état d'esprit du groupe est irréprochable. On s'appuie sur un groupe homogène sur lequel on peut effectuer des rotations. L'intégralité du groupe est concerné. C'est une volonté de notre part depuis le début de la saison. Après, sur la phase aller, on a eu que six réceptions pour l'instant et encore une fois, aucun match n'est évident. On a reçu Grenoble, Aurillac, Béziers, Bayonne pour ne citer qu'eux. Il n'y a pas d'opposition faible cette année.

Comment expliquez-vous cela ?

P.P.L : On raisonne vraiment match par match. Sans penser domicile ou extérieur. On veut juste jouer un match de rugby. Pour nous, c'est une aventure, un projet de jeu et une semaine de travail. Tous les mecs sont concernés et on ne fait pas de projection. On pense juste au prochain match et à être le plus performant possible.

Et votre prochain match sera à l'extérieur contre Soyaux-Angoulême...

P.P.L : Oui, contre une superbe équipe de Pro D2 qui est capable d'aller gagner sur la pelouse de Béziers. Ils sont septièmes au classement et du coup, aux portes de la qualification. Cela prouve leur valeur. Cela risque d'être encore un gros match et on sait que cela va être difficile.

L'année dernière, on a fait des projections... On s'est planté. On l'a tous reconnu entre nous.

Pensez-vous à la première place au classement ?

P.P.L : Non pas du tout. C'est une volonté commune. L'année dernière, on a fait des projections sur des blocs, un certain nombre de matches et un nombre de points en tête. On s'est planté. On l'a tous reconnu entre nous. Résultat: on a changé d'optique et notre manière de fonctionner. Au final, cela nous a bien réussi puisqu'on a terminé la saison sur une série de sept victoires d'affilées. Cela nous a permis de faire une demi-finale à la maison et d'aller en finale. Cette année, on est resté sur le même mode de fonctionnement. Qu'importe le résultat de vendredi soir après la rencontre contre Soyaux-Angoulême, on jettera un coup d'œil au classement mais on n'y accordera pas d'importance.

Avez-vous des objectifs en tête pour cette saison ?

P.P.L : Pour l'instant, on est dans les six premiers mais il reste encore pas mal de matches. Le niveau de la Pro D2 est très élevée. Il y a de grosses équipes. Cela ne nous permet pas de nous relâcher, d'avoir des trous d'airs. Ce que nous voulons avant tout, c'est faire de notre mieux. On n'a pas vraiment d'objectifs. Le président n'a pas fixé d'objectifs. C'est pareil pour nous, on n'a pas donné d'objectifs en termes de classement. On veut juste faire de notre mieux, surtout au niveau du contenu. On essaye d'être le plus performant possible pour gagner un maximum de matches et être le plus haut possible au classement. Si on a la chance de retourner en phases finales, cela sera un autre championnat qui débutera avec des matches à élimination directe. Cela sera complètement différent.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?