Le titre et la remontée, les Catalans les ont fêtés comme il se doit

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Après quatre années de purgatoire, l’Usap a dit au revoir à la Pro D2, hier. À Toulouse, les joueurs et les membres du staff ont poursuivi la fête jusqu’à tard dans la nuit, célébrant comme il se doit le titre de champion et leurs prochaines retrouvailles avec l’élite du rugby français.

Ce sont des images qui n’appartiennent qu’au rugby. Des scènes de joie, de liesse et de communion indescriptibles. Ce genre de moments qui marquent une carrière, des souvenirs que l’on ressasse et que l’on adore raconter une fois la retraite annoncée. Solides leaders de la phase régulière, intraitables en phases finales, les Catalans ont mérité leur titre de champion de Pro D2, décroché sans l’ombre d’un doute ce dimanche à Ernest-Wallon.

Noyés dans une marrée sang et or au cœur de l’enceinte habituelle du Stade Toulousain, les Usapistes ont pu partager ce "jour de gloire" avec leurs 15 000 supporters ayant fait le déplacement. Avant de se retrouver dans l’intimité d’un bar toulousain pour parachever cette journée historique.

Coucou @top14rugby ! ?✌️ #USAPCHAMPION pic.twitter.com/lHcu9hPbOw

— USAP (@usap_officiel) May 7, 2018

À quelques hectomètres de la place du Capitole, joueurs, familles et membres du staff étaient tous réunis pour profiter de l’instant. Au rythme de l’inévitable "We are the champions", puis de celui des "copains d’abord" de Georges Brassens, les Catalans ont fait voyager leur nouveau jouet, un bouclier de champion de Pro D2 légèrement plus lourd que le "Brennus", et dont le solide pilier Yassin Boutemanni a été missionné de remonter dans le bus.

Pour le reste ? Les deux jeunes premières lignes, symboles de la montée du club, Enzo Forletta et Raphaël Carbou se sont improvisés danseurs sur balais. Dans un excès d’euphorie, le talonneur de l’Usap a par ailleurs perdu ses cheveux, tondu par son compère Enzo Selponi. Les mêmes rituels, en somme, que ceux de l’école de rugby et des classes minimes, cadets et juniors. La marque, finalement, d’une équipe forgée autour de son collectif.

À bientôt ??14 ❤️? pic.twitter.com/7NhIyu25F2

— vivou66 (@yohanvivalda) May 6, 2018

Retour mardi soir à Perpignan

À 200km de là, les rues de Perpignan, elles aussi, ont retrouvé leur enthousiasme de 2009. Klaxons de voiture, fumigènes jaunes et rouges et cafés bondés ont transformé le dimanche d’un centre ville habituellement moribond. Les chants entonnés par grand nombre de fidèles n’ayant pu se rendre dans la capitale de région se sont quant à eux poursuivis plusieurs heures après le coup de sifflet final.

En place.... pic.twitter.com/Ig1VBtWZTM

— Mathieu Acebes (@mat_aceb) May 7, 2018

Après quatre ans de souffrance, l’engouement d’un nouveau titre et de la remontée en Top 14 pouvait se comparer à celui des années fastes du club sang et or. En dépit de la décision de la Préfecture des Pyrénées-Orientales de ne pas retransmettre la finale sur écran géant, place de la victoire, les supporteurs catalans ont tout de même communié, hier soir.

Félicitations à @usap_officiel pour sa montée en Top 14 ✌?! #USAPFCG pic.twitter.com/cPXTgwpECF

— Teddy Riner (@teddyriner) May 6, 2018

Ces derniers pourront surtout se donner rendez-vous au pied du Castillet, demain mardi. Comme en 2009, le "planxot" sera présenté par les joueurs au public perpignanais. Au programme des festivités, anticipées par l’Usap avant le résultat de la rencontre, le célèbre groupe des "Al Chemist" sera chargé de donner le ton d’une nouvelle soirée enivrante, où les champions sont attendus à partir de 19h à Perpignan.

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