Lanta : "C'est la même angoisse"

"Vingt ans après, je vis cette finale comme la première, la même excitation. On pense avoir de l’expérience, mais rien ne change... C’est toujours la même angoisse, les mêmes certitudes, les mêmes ambitions. Vous le savez, on vit une aventure humaine extraordinaire. Au-delà des résultat, beaucoup de choses se sont passées cette saison. Il y a des liens à vie qui se sont créés qui doivent être concrétisés par une victoire… j’entends que nous sommes favoris, mais une finale, c’est du 50-50. Le favori en début de saison, c’était Grenoble. Nos chemins se rejoignent en finale, avec des motivations et des qualités différentes. Les deux équipes ont toutes leurs chances mais il n’y a pas de favori, il n’y en a jamais sur une finale. La formule fait qu’à partir du moment où le premier ne monte pas, on attaque une nouvelle compétition avec les phases finales.

On n’est plus l’Usap qui a battu Grenoble au mois d’octobre, mais le FCG n’est pas la même équipe non plus. La seule référence, c’est que les deux précédents matchs ont été superbes, dignes de cette Pro D2 qu’on ne respecte pas toujours. L’engouement de notre public, ce n’est pas de la pression, c’est du soutien. On va juste se nourrir de ce qu’ils apportent. l’expérience ? Ce ne sera pas un problème. Les équipes qui ont l’habitude de jouer et gagner des finales les abordent un peu mieux, c’est vrai. On sait par exemple que le Stade toulousain a su dans le passé gagner des matchs sur son expérience et sa force collective. Mais là, on se retrouve en présence de deux équipes qui n’ont pas cette expérience. Cela ne me fait pas peur. Peut-être que le plus dur pour nous est passé sur la demi-finale, et je pense qu’il y aura mois de tension et de fébrilité sur cette finale."