D. Senekal (Grenoble) : " On est tous en train de reprendre cette confiance"

  • Dewald Senekal (coach des avants de Grenoble) - 2017
    Dewald Senekal (coach des avants de Grenoble) - 2017
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L’entraîneur des avants de Grenoble Dewald Senekal a apprécié la force de caractère de ses joueurs qui ont su remonter un déficit de 12 points pour s’imposer face à Montauban (24-21). C’est la deuxième victoire de suite du FCG, ce qui n’était pas arrivé depuis début novembre.

Rugbyrama : Quel est votre sentiment après cette victoire face à l’ancien leader Montauban ?

Dewald Senekal : Montauban était premier du championnat depuis longtemps. Je suis content ce soir (dimanche) parce que si on m’avait dit cinq minutes avant la mi-temps, alors qu’on était menés 6-18 face à la meilleure défense du championnat, qu’on gagnerait ce match j’aurais signé. En même temps, je n’étais pas trop inquiet parce qu’il y a eu une réaction juste avant la mi-temps (essai de Godener pour revenir à 11-18, Ndlr). Ça montrait que cette équipe a du cœur et de la fierté pour aller chercher quelque chose. C’est cette action avant la mi-temps qui nous donne le droit d’y croire. Je pense qu’on mérite la victoire. Cela a été un match avec beaucoup d’intensité et de combat. Ça, c’est beau.

Après Vannes à l’extérieur (21-20), vous enchaînez un deuxième succès consécutif…

D.S. : Dans le rugby, la confiance est très importante. On a eu un creux où on avait un petit manque à ce niveau-là, cela s’était vu dans des matches à domicile comme à l’extérieur. Là, il y a une petite dose de confiance qui monte qui monte. Pour nos joueurs qui travaillent au quotidien, qui ne trichent pas, c’est très important et pour nous le staff aussi. On essaie de travailler des choses dans la semaine, les joueurs les tentent, ça marche en match donc c’est intéressant. On est tous en train de reprendre cette confiance. J’espère qu’on peut continuer à enchaîner encore des bons résultats avec des bons contenus.

De voir cette envie de ne rien lâcher, c’est très intéressant

Est-ce le caractère de votre équipe qui vous a le plus plu dans ce match ?

D.S. : Oui. C’est quelque chose qu’on a vu en début de saison : des matches qui étaient durs où, malgré le manque de maîtrise, les mecs ne lâchaient rien. Je me rappelle des matches à Dax, à Bayonne, à domicile aussi. Ce caractère m’a beaucoup plu au début de saison. Ça nous a manqué pendant un petit moment. Là, je vois ce groupe qui travaille dur. Certains joueurs de retour (comme le capitaine Setephano, Ndlr) ont amené beaucoup d’envie, d’énergie dépensée. Ce soir, de voir ce caractère, ce combat, cette envie de ne rien lâcher, c’est très intéressant.

Est-ce qu’il était important pour vous de récupérer la quatrième place après la victoire de Biarritz à Narbonne et alors que Béziers pousse derrière ?

D.S. : Franchement, vous regardez beaucoup plus le classement que moi, mais c’est important. Il nous reste sept matchs. Là on ne prépare que Narbonne (vendredi 19 heures). On a déjà pris de l’avance parce que c’est une semaine très courte. Pour nous, ce qui est le plus important c’est où on sera dans sept journées. Pour y arriver, il faut gagner, gagner.

Justement dans sept journées, où souhaitez-vous vous situer en termes de classement ?

D.S. : On sait que dans ce championnat tout peut aller très vite dans un sens comme dans l’autre. Moi, je veux juste qu’on se donne les moyens d’être en matchs de barrages. C’est comme quand tu veux gagner le loto, si tu n’as pas un billet tu ne peux pas gagner. Pour nous, la première chose, avec tout le respect que l’on a pour les concurrents, est qu’on arrive en phases finales. Après sur 80 minutes, je pense qu’on peut surprendre.

Propos recueillis par Laurent Genin

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