Carcassonne : et pourquoi pas ?

Par Rugbyrama
  • Carol Raynaud (Carcassonne)
    Carol Raynaud (Carcassonne)
  • Benoit Lazzarotto (Carcassonne) vs Grenoble le 03/11/2017
    Benoit Lazzarotto (Carcassonne) vs Grenoble le 03/11/2017
  • Pedro Bettencourt (Carcassonne) vs Massy le 15/12/2017
    Pedro Bettencourt (Carcassonne) vs Massy le 15/12/2017
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Condamnés à la relégation en Fédérale 1 il y a deux mois à peine, les joueurs de Carcassonne viennent d'abandonner la place de lanterne rouge de la Pro D2 au profit de Narbonne grâce à deux succès de rang. Et désormais, l'USC entend bien croire au maintien jusqu'au bout...

Au soir de la 14e journée et après une nouvelle défaite (25-19) sur la pelouse du stade Michel-Bendichou contre Colomiers, l'espoir de voir évoluer Carcassonne en Pro D2 la saison prochaine semblait totalement improbable. À cet instant, l'USC s'accrochait fermement à sa place de lanterne rouge du championnat en enchaînant les contre-performances et comptait 12 points de retard sur Vannes, le premier relégable.

Deux mois plus tard, la situation des Canaris est loin d'être favorable mais l'espoir s'est ravivé. Loin d'être sortis d'affaire, les Audois viennent de quitter la dernière place au profit de Narbonne grâce à deux succès de rang. Une première cette saison. Le premier à l'extérieur à la Rabine sur la pelouse de Vannes (12-13) et le second dans sa cité d'Albert-Domec (24-13) à domicile contre Soyaux-Angoulème.

Un jeu plus simple

"C'est sûr qu'il y a un petit peu de mieux. Déjà, on a quitté la dernière place le week-end dernier. Mentalement, cela fait forcément du bien. Il y a encore beaucoup de choses à améliorer mais c'est encourageant", concède le talonneur Luc Bissuel. "C'est la première fois depuis le début de la saison qu'on arrive à gagner deux matches d'affilés. Pour le moral, cela fait énormément de bien", complète l'ailier Benoit Lazzarotto.

Benoit Lazzarotto (Carcassonne) vs Grenoble le 03/11/2017
Benoit Lazzarotto (Carcassonne) vs Grenoble le 03/11/2017

En deux mois à peine, Carcassonne et son nouveau manager Christian Labit ont glané 18 points en huit journées. "Christian n'a pas tout révolutionné. Il a amené un peu de simplicité à notre jeu. On a un peu moins de pression et on essaye de prendre un peu plus de plaisir, explique Bissuel. On avait peut-être un peu de mal à le mettre en place. Il a restreint un peu les ambitions de jeu pour repartir sur les bases". "Christian nous a fait prendre conscience de la chance qu'on avait d'être là. Il nous voyait la tête au fond du seau aux entraînements. Il nous a apporté une nouvelle motivation. C'est plus un aspect psychologique", complète Lazzarotto.

Un nouvel Espoir

Désormais quinzième à six longueurs de Massy et huit de Dax et d'Aurillac, Carcassonne peut à nouveau rêver au maintien même si le chemin reste semé d'embûches. "De notre côté, on y croit toujours. Si on abandonne maintenant, autant de ne pas jouer les neuf prochains matchs. On sait qu'il y a toute une ville derrière nous. On n'a pas le droit de lâcher pour le club, les salariés et les bénévoles qui sont derrière nous depuis des années. Il n'y a pas que nous dans cette histoire", explique Benoit Lazzarotto.

Pedro Bettencourt (Carcassonne) vs Massy le 15/12/2017
Pedro Bettencourt (Carcassonne) vs Massy le 15/12/2017

Sauf qu'à neuf journées de la fin du championnat, le temps est compté pour l'USC. Tous les points vont compter. Et ce, dès vendredi à Sapiac, contre le leader montalbanais...

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