Alors, ce Pro D2, ça vaut quoi ?

Par Rugbyrama
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  • Christophe Laussucq - entraîneur de Mont-de-Marsan
    Christophe Laussucq - entraîneur de Mont-de-Marsan
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PRO D2 - À l’occasion du début de la nouvelle saison de Pro D2, la question se pose : que vaut sportivement, économiquement et médiatiquement le deuxième étage du rugby professionnel ?

C’est une histoire qui commence par une hérésie, pour ne pas dire une stupidité. Celle, après trente journées de phase régulière, de ne pas voir le leader du championnat être promu en Top 14, l’accession étant désormais déterminée par des phases finales dont l’intérêt, au terme d’une poule unique, nous échappera toujours. Faut-il en déduire que ce qui faisait le sel du Pro D2 depuis sa création, à savoir des affiches entre leaders dépourvues d’impasses, va disparaître cette saison ? Il faudra fatalement attendre pour en juger.

L’entraîneur de Mont-de-Marsan, Christophe Laussucq, joue les grands témoins et donne son avis au Midi Olympique : "C’est un championnat qui, depuis que j’entraîne Mont-de-Marsan, suit une logique implacable. Ceux qui devaient monter l'ont fait. Tous les ans, les quatre plus gros budgets sont qualifiés pour les phases finales et jusqu’à présent, les deux qui sont montés venaient toujours de cette bande des quatre. À côté de cela, le cinquième qualifié était estampillé petit budget et cherchait à jouer les trouble-fêtes : Montauban l’an passé, Aurillac, ou nous il y a trois ans ; Narbonne ou Albi qui une année se sont invités en demie... Cependant, au final, c’est souvent la logique économique qui l’emporte".

Christophe Laussucq - entraîneur de Mont-de-Marsan
Christophe Laussucq - entraîneur de Mont-de-Marsan

Selon lui, il faut "10 millions au minimum ! Lyon, Pau, Agen et Oyonnax présentaient tous un budget supérieur ou égal à cette barre. C’est le palier qui te permet de véritablement de prétendre à monter à l’étage supérieur".

Retrouvez l'intégralité de ce dossier dans le Midi Olympique de ce vendredi. Une version numérique est disponible ici.

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