Après un temps d’adaptation, la machine Oyonnax semble lancée

  • L'équipe d'Oyonnax - 18 novembre 2016
    L'équipe d'Oyonnax - 18 novembre 2016
  • James Hall (Oyonnax) - 18 novembre 2016
    James Hall (Oyonnax) - 18 novembre 2016
  • Quentin Etienne (Oyonnax) - 18 novembre 2016
    Quentin Etienne (Oyonnax) - 18 novembre 2016
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PRO D2 - Quatre défaites lors des six premiers matches mais cinq succès lors des cinq dernières sorties, on peut dire qu’Oyonnax a su inverser la tendance. La saison de Pro D2 est pleinement lancée puisque l’USO est actuellement deuxième du championnat. Sans pour autant se croire arrivés, les Oyomen affichent désormais un visage plus conforme à leur statut.

Que ce soit lors de la victoire contre Aurillac arrachée grâce à un essai de Jérémy Gondrand dans le money time ou l’exemple du succès étriqué à Bourgoin avec une bonne gestion des temps faibles, l’USO n’a plus le même visage qu’en début de saison : celui d’une équipe joueuse mais beaucoup trop indisciplinée. Désormais, la confiance est de retour et cela permet de faire basculer le sort du côté souhaité.

De là à dire que la machinée est lancée ? Ce serait s’emballer un petit peu. Sur nos cinq victoires, nous avons reçu trois fois et nous avons gagné chez deux mal classés. Mais nous avons trouvé une forme de régularité dans nos performances et notre jeu, commente l’entraîneur des avants Adrien Buononato.

Pas facile de s'adapter au Pro D2

Avec 17 arrivées cet été, le groupe oyonnaxien a encore beaucoup changé. Il fallait que la mayonnaise prenne et l’on est face à un championnat qui est très homogène. On a mis du temps à se mettre en marche, reconnaît le troisième ligne Luc Barba. Le staff a donc beaucoup insisté sur la cohésion lors de la préparation tout en laissant un temps nécessaire à l’assimilation du système et à la création d’automatismes.

James Hall (Oyonnax) - 18 novembre 2016
James Hall (Oyonnax) - 18 novembre 2016

Le groupe avait besoin de se créer une histoire commune et des habitudes, assure l’entraineur et les joueurs ont confiance les uns dans les autres. Ils restent dans le cadre même dans les moments durs et cela apporte plus de sérénité et de discipline. Voilà où le bât blessait lors du premier bloc.

Relégué de Top 14, Oyonnax a un statut - logique - de favori auquel les joueurs essaient de ne pas trop penser pour ne pas (r)ajouter de pression. La punition à Mathon face à Colomiers fut une piqure de rappel. Au moment où les résultats ne suivaient pas, on s’est posé des questions mais il n’y a pas eu de doute, affirme Luc Barba. Les détails ont été corrigés pour justement avoir plus de confiance. On est train de se libérer collectivement.

La série en cours le prouve. Nous avons été un peu échaudés et l’on a eu tendance à réduire la voilure. Maintenant que nous sommes de nouveau dans les clous, ce serait intéressant d’offrir plus de variété, telle est la promesse faite par Adrien Buononato.

Une réflexion sur le jeu a été mise en place

Lors des tests ou face à Soyaux-Angoulême, l’USO a fait preuve d’ambition. Peut-être un peu trop... Des détails auraient du nous alerter, reconnaît après coup Adrien Buononato. Il fait référence aux essais encaissés sur interception. Nous sommes partis sur un jeu très enlevé. Quand nous sommes tombés sur Colomiers, très habitué à ce championnat, qui nous a fait la guerre dans les zones de rucks, a ralenti les balles et en place défensivement, nous n’avions plus de solutions.

Il poursuit : Aujourd’hui, notre jeu est peut-être un peu moins spectaculaire mais plus pragmatique. Nous essayons de trouver de l’avancée par l’axe, du jeu plus direct et de l’alternance par du jeu au pied plus précis.

Quentin Etienne (Oyonnax) - 18 novembre 2016
Quentin Etienne (Oyonnax) - 18 novembre 2016

Chose est sûre, la conquête a toujours été performante. Avec 93% de ballons gagnés en touche sur le deuxième bloc, la domination est encore plus éloquente. Cela nous permet d’avoir beaucoup de munitions à exploiter. Nous avons la capacité à tenir et à conserver le ballon sur des séquences longues avec des joueurs puissants qui nous mettent dans l’avancée même face à des défenses structurées, poursuit l’ancien talonneur.

Luc Barca insiste, lui, sur la force du collectif et assure que le groupe est en train de se libérer pour montrer davantage de liens entre avants et trois-quarts. L’étiquette de l’équipe solide serait ainsi réductrice. On sait faire autre chose aussi ! Les prochains matches seront révélateurs.

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