A Soyaux-Angoulême, "on peut être fier du chemin parcouru"

  • Julien Laïrle (Soyaux-Angoulême)
    Julien Laïrle (Soyaux-Angoulême)
  • Adrien Ayestaran (Soyaux-Angoulême)
    Adrien Ayestaran (Soyaux-Angoulême)
  • Quentin Pilet, l'ailier de Soyaux Angoulême
    Quentin Pilet, l'ailier de Soyaux Angoulême
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PRO D2 - Le manager charentais, Julien Laïrle, garde les pieds sur terre et a bien conscience que le plus dur est à venir, dont la réception de Colomiers, dimanche.

Après 14 journées, Soyaux-Angoulême n’est définitivement plus le petit poucet du Pro D2. Sixième avec 36 points, la formation des présidents Jean-Jacques Pitcho et Jean Alemany pourrait même recoller au Top 5, dimanche (14 heures 15), si elle s’impose contre Colomiers à Chanzy pour le match qui clôturera la 15e journée. Alors que l’autre promu, Vannes, connaît un début de saison plus compliqué et s’est incliné chez lui, jeudi, contre Mont-de-Marsan (13-26), les Charentais ont la sérénité que leur confère leur position au classement.

Oui, ça permet d’installer de la sérénité dans le groupe, souligne le manager charentais Julien Laïrle. Il faut qu’on garde notre état d’esprit, qu’on maintienne le rythme. Le climat est hyper positif car on peut travailler en confiance, on peut être fier du chemin parcouru car les résultats sont là. Personnellement, je me sens très bien à Angoulême et je suis très heureux des relations et des échanges que j’ai avec mes dirigeants et mes joueurs. Eux aussi se sentent bien à Angoulême. La preuve, ils achètent ou font construire.

Adrien Ayestaran (Soyaux-Angoulême)
Adrien Ayestaran (Soyaux-Angoulême)

"Tout peut aller très vite..."

La rénovation du stade Chanzy qui verra naître une nouvelle tribune - il s’agit d’un projet à 4,9 millions d’euros adopté en conseil municipal cette semaine -, ainsi que la construction à venir d’un centre d’entraînement, avec une partie en synthétique couverte, devrait confirmer l’intérêt des joueurs pour le SA XV.

Néanmoins, se dire que l’on va jouer les phases finales à la fin de la saison, ce n’est pas à l’ordre du jour en Charente. On préfère avancer pas à pas. Tout peut aller très vite, basculer dans un sens comme dans l’autre, signale Laïrle. Regardez, nous étions deuxièmes après le premier bloc, puis onzièmes à la fin du second. Sur le deuxième bloc d’ailleurs, on prend sept points sur vingt, il n’y a pas lieu d’être enthousiaste. On va perdre à Carcassonne (avec le bonus défensif, ndlr), Albi et Mont-de-Marsan et on fait un nul à Chanzy contre Perpignan (20-20). On ne peut pas se projeter dans le haut du tableau, le panier de cinq. Et contre Colomiers, dimanche, on s’attend à un gros, gros match (il répète bien deux fois, ndlr) qui peut changer beaucoup de choses. Depuis le début de la saison, on a eu quelques difficultés avec entre cinq et sept blessés en première ligne mais on a serré les dents.

Quentin Pilet, l'ailier de Soyaux Angoulême
Quentin Pilet, l'ailier de Soyaux Angoulême

Chanzy, le "16e homme"

Le SA XV a aussi fait de Chanzy sa force, et son inspiration avec encore un guichet fermé (5 500 spectateurs) la semaine passée pour la réception de Narbonne. La volonté est d’y rester invaincu le plus longtemps possible afin d'assurer tôt le maintien qui devrait s’obtenir entre 50 et 55 points, selon le plus jeune manager du Pro D2.

Chanzy, c’est une grande fierté, et c’est pour moi le 16e homme. Contre Vannes où l’on gagne en fin de match ou durant les moments difficiles du match de Perpignan, l’apport du public a été déterminant. Chanzy est, je crois, un stade particulier, que ce soit avant ou pendant les matches. Je ne le vois pas au bord du terrain car je suis occupé à chercher ce qu’il y a de meilleur pour l’équipe mais au visionnage des matches, je me rends compte de l’engouement du public.

Au même titre que le coach des arrières Rémy Ladauge et que le préparateur physique Pierre Sagot, Julien Laïrle voit dans les résultats actuel le travail de ces trois dernières années, depuis la saison du titre de Fédérale 2. Pierre Sagot a formaté les joueurs avec une préparation identique à celle des pros alors qu’on jouait en Fédérale. On s’en rend compte, on n’est pas trop secoué dans la vitesse et le rythme. À Biarritz, pour notre premier succès à l’extérieur (20-21), on brille sur l’envie et la défense. À Bourgoin (15-20), on gère bien nos temps faibles et on profite de deux occasions pour les mettre au fond, ce qui nous permet de gagner. On va accentuer le travail car au fur et à mesure qu’on se rapproche de la fin, les places vont être de plus en plus chères.

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