Perpignan n'avait pas de rival

  • Joe Carlisle (Perpignan) - 12 mars 2017
    Joe Carlisle (Perpignan) - 12 mars 2017
  • Tom Écochard (Perpignan) - 12 mars 2017
    Tom Écochard (Perpignan) - 12 mars 2017
Publié le Mis à jour
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PRO D2 - En passant 4 essais aux Montalbanais, les Perpignanais ont réussi à dépasser leurs adversaires du jour (37-3). L'Usap continue de se replacer au classement.

Perpignan a fait cavalier seul ce dimanche après-midi (37-3), et s’est bien vengée du match aller (31-0). En face, Montauban n’a pas existé, ou quasiment pas. Certes, les Tarn-et-Garonnais ont eu quelques ballons d’attaque dans la rencontre, mais n’ont pas été réalistes. Pendant près de 80 minutes, ils se sont fait marcher dessus par des Catalans qui vont se battre jusqu’au bout pour finir dans les 5 premiers de ce Pro D2.

Devant leur public bouillant, les Perpignanais voulaient aussi se rattraper de la défaite à Albi la semaine dernière. C’est chose faite. La victoire à Aimé-Giral était aussi primordiale si les Catalans voulaient encore croire en une chance de qualification aux phases finales. Un bonus offensif leur permettait de rejoindre Montauban, l’adversaire du jour, au classement. La 6e place, et trois points seulement de retard sur le 5e : cela paraissaient inespéré il y a quelques mois pour l’USAP. Ce dimanche après-midi, ils faisaient le travail.

La défense montalbanaise montait pourtant haut, et fort. Oui, mais elle manquait nombre de placages. Et des joueurs comme Acebes, Mafi ou Piukala savaient parfaitement en profiter. Le dernier signait d’ailleurs un doublé, son premier depuis le 12 avril 2015 ! 6 essais en 5 matches : le centre tongien illustrait la bonne forme de Perpignan. Tous les maîtres à jouer répondaient présents. Et assommaient les Montalbanais. Les privaient souvent de ballons aussi.

Tom Écochard (Perpignan) - 12 mars 2017
Tom Écochard (Perpignan) - 12 mars 2017

Brazo, l’homme en forme

Les trois-quarts brillaient certes, mais l’attention se tournait vite sur Brazo, le troisième ligne de 24 ans. Le joueur se montrait impérial en touche. Normal sans doute. Mais là où il étonnait, c’était dans sa capacité à se trouver PARTOUT sur le terrain. Un coup de pied à suivre ? Il était le premier au sprint. Besoin d’une percussion dans l’axe, pour faire douter la défense ? Il était là.

Il concluait sa très bonne prestation, et sa bonne saison, en inscrivant le premier essai du match (11e). Il était alors servi par l’autre joueur en forme de l’USAP : Acebes. Sa passe après contact offrait un essai au troisième ligne. A l’image de Brazo, l’USAP est conquérante et réaliste. Et redevient un candidat aux barrages.

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