Non, Albi n'est pas mort

  • Vincent Farré (Albi) - 2016
    Vincent Farré (Albi) - 2016
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PRO D2 - Grâce à un essai inscrit dans les ultimes secondes, les Albigeois ont remporté un succès crucial ce dimanche face aux Perpignanais (26-24). Devant au score à la pause, les Tarnais ont encaissé trois essais lors du second acte, avant d'aller chercher la victoire. Le SCA sort de la zone rouge.

Ce dimanche après-midi, Albi jouait sa survie face à des Perpignanais qui jouaient, eux, leur qualification pour une demi-finale. Le Sporting s’impose face à l’USAP (26-24) après une seconde période à cinq essais, et à suspense surtout. Si les Catalans ont déjoué en première période, ils se sont bien relancés dans le premier quart d’heure du second acte surtout. A tel point que les Tarnais semblaient avoir lâché ce match. Mais ils ont tenu jusqu’au bout, pour sortir, au moins temporairement, de la zone de relégation.

Les Albigeois avaient besoin d’une victoire pour dépasser les Vannetais au classement. C’est fait. Les Perpignanais les aidaient bien en première période. Mais en seconde, c’était avec le cœur et l’envie que les Tarnais allaient chercher les 4 points ! Arlettaz réveillait sans doute ses troupes à la pause. L’USAP manquait cruellement de créativité, d’inventivité dans le premier acte. A part se faire des passes devant la défense, les Catalans ne proposaient rien !

Si : une mêlée conquérante. Enfin au début. Parce que dans les dernières minutes, juste avant la mi-temps, les Tarnais reprenaient un peu la main dans ce secteur aussi. La pluie n’aidait évidemment pas les Perpignanais. Mais il pleuvait sur les deux équipes. Et là, le SCA s’en sortait mieux. En proposant des choses simples. Et grâce à leur buteur infaillible, Kirkpatrick.

5 essais, 4 jaunes

La probable remontée de bretelles d’Arlettaz faisait son effet en début de seconde période. Les Perpignanais plantaient deux essais (Acebes 48e, Farnoux 53e). Les Albigeois, eux, écopaient de deux cartons jaunes… Là, la victoire semblait acquise pour l’USAP. Oui, sauf que le Sporting jouait en partie son maintien cet après-midi. Et il trouvait les ressources, d’abord avec Bisman (58e) puis en toute fin de rencontre avec Quercy sans doute (77e), au pied des poteaux.

Enfin, les Tarnais sortaient de la zone de relégation. De là à affirmer que l’autogestion les sauvait… Certes, Jean-Jacques Castanet, le président du SCA, avait les larmes aux yeux en fin de match, mais il devait rester conscient que Vannes n’est qu’à 1 point de son équipe. Une équipe qui reçoit des prétendants à la montée ces prochaines semaines.

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