Boisset: "On ne se prend pas pour d’autres, on sait d’où on vient"

  • Paul Boisset, le demi de mêlée d'Aurillac
    Paul Boisset, le demi de mêlée d'Aurillac
  • Paul Boisset (Aurillac)
    Paul Boisset (Aurillac)
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PRO D2 - Aurillac a déjà rempli son objectif de se qualifier en phase finale. En décrochant une demi-finale à domicile face à Mont-de-Marsan, Paul Boisset et ses coéquipiers se sont donnés le droit de vivre un grand moment avec leurs supporters et de viser encore plus haut. Mais le demi de mêlée cantalou préfère ne pas se projeter plus loin que l’échéance de samedi (18 heures).

Qu’est-ce que ça représente pour le club et la ville d’Aurillac de jouer une demi-finale à domicile ?

Paul BOISSET: Pour le club et la ville, c’est un événement. Une demi-finale, la dernière que l’on a disputée c’était il y a trois ans contre Brive à Brive (défaite d’Aurillac 30-14, ndlr). C’était un peu particulier parce que c’est le derby. Là, elle sera d’autant plus particulière qu’elle va se dérouler à Aurillac. Toute la ville va être en effervescence. On le voit bien avec les ventes de places depuis lundi, tout est parti en très peu de temps. Il y a une attente des supporters, de la ville et tout le monde bouge petit à petit.

À titre personnel, vous qui êtes un fidèle du club, ça doit être quelque chose de fort…

P.B: Oui, forcément. Jouer une demi-finale à Aurillac avec mon club de cœur, c’est particulier. Ce sera quelque chose de fantastique. J’ai toujours joué à Aurillac. J’ai fait toutes les catégories jeunes pour après intégrer l’équipe professionnelle. Je suis toujours resté fidèle au club même quand j’ai fait mes études sur d’autres villes.

Considérez-vous le fait de recevoir en demi-finale comme une occasion unique à saisir, un peu la chance de votre vie ?

P.B: La chance de notre vie, je ne sais pas. Après, ce sera un match particulier quoi qu’il arrive. Ce sera un match couperet. Même si c’est à domicile, ça reste du 50-50, surtout face à une équipe comme Mont-de-Marsan, qui est assez rodée pour les phases finales.

Paul Boisset (Aurillac)
Paul Boisset (Aurillac)

À domicile, on a l’impression qu’il y a une confiance qui vous habite, que presque rien ne peut vous arriver…

P.B: On a un public qui nous pousse. Même quand on est devancés au score, il est derrière nous. C’est vraiment une aide supplémentaire. Quand on parle du 16e homme, c’est ça. Quand on a joué contre Perpignan (19-6) il y a trois semaines, le stade était rempli et ça nous a vraiment poussés. Ça donne un petit plus et on a envie de faire plaisir à notre public.

Est-ce particulier de retrouver le même adversaire, Mont-de-Marsan, à deux semaines d’intervalle ?

P.B: Même si on sait que le championnat est fait comme ça, avec maintenant la phase retour qui n’est pas identique à la phase aller, c’est vrai que c’est un peu particulier. Après, si on avait joué Biarritz qu’on a rencontré la semaine dernière, ça aurait été particulier aussi. Ça fait un peu rapproché entre les deux matches mais ce sera un match totalement différent par rapport à celui d’il y a 15 jours (36-18 pour les Montois à domicile, ndlr).

Pour nous, l’objectif était une demi-finale. Maintenant qu’on est là, c’est du bonus

L’expérience de votre demi-finale il y a trois ans à Brive vous sert-elle pour bien aborder cette échéance de samedi ?

P.B: À partir du moment où on a disputé un match à enjeux, ça aide toujours. Après, Mont-de-Marsan a l’habitude de les jouer quasiment chaque année depuis quelques saisons. Ils ont un groupe qui a très peu changé. Ils ont pas mal de joueurs qui ont cette expérience des phases finales. Nous aussi, on a un groupe relativement stable depuis quelques années. Une grosse partie de l’effectif de cette année, et je pense de l’équipe qui jouera samedi a déjà des expériences en phase finale. Il faut s’en servir.

Est-ce que le plus dur dans ces matches-là est de gérer la pression ?

P.B: Non, le plus dur va être le match. C’est l’adversaire en face. La pression fait partie de notre quotidien quand on joue, quand il y a des matches à enjeux, notamment sur la fin de saison où il fallait absolument avoir un impératif de résultats. Pour nous, l’objectif était une demi-finale. Maintenant qu’on est là, c’est du bonus. Forcément, il y a aura une pression supplémentaire parce que c’est une demi-finale à Aurillac mais une fois que le coup d’envoi sera donné, je pense que toute la pression sera relâchée.

Maintenant que votre objectif est atteint, est-ce que vous visez plus haut et pourquoi pas la montée ?

P.B: On ne se prend pas pour d’autres, on sait d’où on vient et par où on est passés. On ne se projette pas. On prend les matches les uns après les autres. Là, on est concentrés sur Mont-de-Marsan pour faire le meilleur match possible.

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