Le Stade montois "n'a rien d'autre à faire" que de jouer pour une qualification

  • Yoann Laousse Azpiazu (Mont-de-Marsan) - septembre 2015
    Yoann Laousse Azpiazu (Mont-de-Marsan) - septembre 2015
  • Adriu Delai (Mont-de-Marsan)
    Adriu Delai (Mont-de-Marsan)
Publié le Mis à jour
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PRO D2 - Et si ce printemps était celui du Stade montois? Jusqu'à peu de temps encore, le finaliste de la saison dernière connaissait une saison décevante. Les Landais n'avaient jamais enchaîné plus de deux victoires de suite et voyaient d'un œil éloigné le haut du classement. Mais depuis fin février, les voilà invaincus en quatre rencontres, série en cours.

Certes, trois réceptions ont aidé à cet enchaînement mais c'est sans doute le match nul arraché sur la pelouse de Colomiers qui en dit un peu plus sur ce Stade montois de printemps. Il y a des signes qui montrent que l'on va mieux, apprécie Christophe Laussucq. En ce moment, on fait quand même des matches corrects. Bourgoin, Colomiers, on a fait un très bon match contre Perpignan. Béziers, on marque cinq essais. On vient de jouer trois équipes qui sont qualifiables et on a perdu aucun match. En termes de niveau de jeu, on n'est pas loin de ces équipes qui vont se qualifier.

La cinquième place occupée actuellement par Perpignan est à huit points pour Mont-de-Marsan. Il reste sept journées et les Landais pensent-ils encore à une possible qualification? On n’a rien d'autre faire, soupire le manager montois. Tout le monde est un peu en course mais il y en a qui sont bien en avance par rapport à nous. Il faut faire un sans-faute. Évidemment ce sera compliqué. On n'a pas autre chose à faire que de s'accrocher et essayer de gagner le plus de matches possibles. Pour la qualification, on verra si ça suffit ou non.

Ce parcours rêvé passe forcément par un succès vendredi à Aix-en-Provence. Mais la prudence est de mise pour des Montois encore convalescents et qui savent comme tous dans la division que cette Pro D2 très homogène, excepté Lyon, réserve des surprises chaque week-end. On est encore dans le dur. Les blessures, c'est en cascade au même poste. Nous, en ce moment c'est les piliers et en troisième ligne. Sur sept piliers pros, on en a quatre à l'infirmerie. À un moment donné ça a été les centres. Je ne souhaite de mal à personne mais j'espère que ça va tourner pour nous et que les autres vont aussi avoir des problèmes.

Conjurer le mauvais sort

Derrière la réflexion de Christophe Laussucq, il y a l'envie de conjurer le mauvais sort. Il insiste: On a subi beaucoup de choses mais on n'a pas lâché. On n'a pas été épargné par les blessures et les rebonds capricieux à des moments clés. On a fait profil bas. On a bossé, on a fait front, on s'est remis en question et j'espère que ça va nous sourire enfin, parce que je pense qu'on ne le mérite pas moins que les autres.

Adriu Delai (Mont-de-Marsan)
Adriu Delai (Mont-de-Marsan)

C'est par un rugby offensif que Mont-de-Marsan retrouve quelques couleurs. En témoignent les cinq essais marqués le week-end dernier contre Béziers. Désormais, la confiance, alliée indispensable de la réussite, pointe son nez. J'ai l'impression que les joueurs ont retrouvé un peu de foi en ce qu'ils font. Maintenant, je leur dis: 'Regardez les équipes qui vont se qualifier. Qu'est ce qu'on a à leur envier? Pas grand-chose'. Notre niveau de jeu nous permet d'espérer et c'est ça qui m'importe le plus, conclu le manager montois.

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