Darricarrère : "Ce n’est pas maintenant que Biarritz va lâcher"

  • David Darricarrère - Biarritz
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  • David Roumieu - Biarritz
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PRO D2 - Le Biarritz olympique a perdu la main sur la qualification après une défaite à zéro point la semaine dernière à Colomiers. Il ne reste plus que deux matches, soit deux victoires impératives, selon David Darricarrère, pour voir les demi-finales. Face à Aurillac ce vendredi puis à Mont-de-Marsan, les Biarrots ont bien l’intention de jouer le coup à fond.

Ressentez-vous comme un parfum de phases finales en ce moment ?

David DARRICARRERE : Oui on le ressent depuis un moment déjà. On le ressent par rapport aussi à ce qui se passe sur le terrain à l’entraînement. C’est intéressant de pouvoir encore être là.

Dans ce parcours de fin de saison, quelle conséquence a eu la défaite à Colomiers ?

D.D : On savait que sur les trois derniers matches, il fallait en gagner deux, c’est mathématique. Mathématiquement, pour l’instant on n’y est pas mais on a encore la chance d’y être. On n’a pas lâché quand on était douzième et pas bien, ce n’est pas maintenant qu’on va lâcher. On va continuer à bien préparer ces deux derniers matches pour espérer se qualifier.

Autour de ce match contre Aurillac va régner une ambiance particulière

Il vous faut donc deux victoires pour ne compter que sur vous.

D.D : Mathématiquement, on peut le tourner comme on veut, il nous faut deux victoires au minimum. Il reste deux matches. Il n’y a pas à calculer. Ce n’est pas faire preuve d’orgueil ou de manque d’humilité, c’est mathématique, c’est comme ça, il nous faut deux victoires.

Et du bonus offensif...

D.D : Oui sans doute. Si on veut être sûr de notre fait, il faudra aller chercher un bonus offensif. Bien sûr. On a encore la chance de pouvoir espérer quelque chose. On a encore notre destin entre les mains et les garçons n’ont pas envie de s’arrêter dans quinze jours. Évidemment qu’il faudra prendre le maximum de points. Que ce soit ce week-end ou le week-end prochain. On est dans une phase où il faut vraiment ne plus calculer et s’envoyer à 200%. Je n’ai pas de doute sur la capacité des garçons à, d’une part se racheter du match du week-end dernier, et d’autre part aller chercher une place en demi-finale qui était inespérée il y a quelques mois.

David Darricarrère - Biarritz
David Darricarrère - Biarritz

Après la défaite à Colomiers et dans un entretien au journal Sud-Ouest, votre président a émis des doutes sur votre capacité à vous qualifier.

D.D : Au vu du match de Colomiers il a eu la réaction normale d’un président. Il était vraiment très déçu et on le comprend. On était déçu il y a quelques mois et on a su faire les efforts nécessaires pour remonter la pente. Ce groupe est fait comme ça, il ne lâche rien.

Ce discours du président a-t-il eu un impact sur les joueurs ?

D.D : Bien sûr. Mais je n’ai pas tenu d’autres propos après le match. Vous n’étiez pas là. Bien sûr, les garçons étaient abattus dans les vestiaires. Ça leur fait du bien aussi de sentir que leur président soit conscient des choses et qu’il attend beaucoup plus du groupe. Le président était tout à fait dans son rôle de venir, comme ça, piquer les joueurs.

David Roumieu - Biarritz
David Roumieu - Biarritz

Que vous a-t-il manqué à Colomiers qu’il vous faudra absolument sur les deux derniers matches pour les remporter ?

D.D : Tout. Il a manqué de tout. Je descends à la mi-temps et il y a déjà quinze plaquages manqués, six points laissés en route. C’est très compliqué face à une très bonne équipe. On l’avait bien préparé stratégiquement, mais sur l’homme on a été vraiment très déficient. À Colomiers, on a vraiment pêché là-dessus. Pas par manque de fraîcheur physique ou manque d’organisation, juste la volonté de défendre homme à homme et de pouvoir dominer son adversaire direct.

Colomiers était un rendez-vous manqué, tout simplement...

D.D : Oui c’est un rendez-vous manqué mais il n’en reste plus beaucoup, des rendez-vous. Pour le coup, il était bien manqué. On a perdu un peu de fierté à Colomiers et ce groupe est justement fier, combatif, travailleur, enthousiaste. Il faut qu’on montre ce visage-là sur les deux derniers matches. Si jamais on tombe encore une fois à domicile, ça voudra dire qu’on ne pourra pas espérer quoi que ce soit. Autour de ce match contre Aurillac va régner une ambiance particulière parce que c’est le dernier match à Aguilera et pas mal de joueurs y joueront leur dernier match. C’est une saveur particulière, il y aura beaucoup de monde pour nous soutenir, on est encore en course. Il y aura une forte charge émotionnelle qu’il faudra évidemment occulter car en face il y a un adversaire de qualité. On ne peut plus calculer.

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