Laussucq: "On ne s’attendait pas à une telle déconvenue"

  • Christophe Laussucq, le manager du Stade montois - novembre 2014
    Christophe Laussucq, le manager du Stade montois - novembre 2014
Publié le Mis à jour
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Le Stade montois est revenu de Béziers avec une lourde défaite (36-23). Pour leur première à domicile, les Landais vont ouvrir jeudi la deuxième journée de la Pro D2 par la réception de Lyon, l’épouvantail de ce championnat. Christophe Laussucq souhaite voir à cette occasion "une rébellion" chez ses joueurs, et retrouver l’état d’esprit qui les avait emmenés la saison dernière en finale.

Y a-t-il des conclusions à tirer pour le Stade Montois après le match de Béziers?

Christian LAUSSUCQ: Il y en a forcément. On peut parler de notre comportement. Sans rien dire de la prestation des Biterrois, on n’était pas là en face. Dans notre comportement, nos attitudes, dans le combat, on n’a pas été présent. Ça a été un bon rappel à l’ordre, car c’est la base de ce jeu. C’est une mauvaise surprise car on pensait être prêt. On ne s’attendait pas à une telle déconvenue.

La Pro D2 c’est dur tous les week-ends et chaque fois ça repart à zéro

N’étiez-vous pas trop confiant après avoir terminé en finale la saison dernière?

C.L: Peut-être, mais la dernière saison est derrière, c’est fini. Il faut vite se replonger dans le bain. Inconsciemment on était peut-être trop confiant par rapport à ce que l’on a réussi à faire en fin de saison. C’est un rappel à l’ordre parce que la Pro D2 c’est dur tous les week-ends et chaque fois ça repart à zéro. On s’est bien préparé sur plein de chose et pas mentalement. La faute peut être au staff de ne pas avoir su mettre les joueurs assez en alerte et en position d’aller combattre.

Christophe Laussucq, le manager du Stade montois - novembre 2014
Christophe Laussucq, le manager du Stade montois - novembre 2014

Sur le jeu, la technique, vos joueurs n’ont pas tout perdu en deux mois?

C.L: On n’a pas tout perdu. Tout le monde sait jouer. Entre l’équipe de France qui a été en Angleterre et celle qui a reçu l’Angleterre, ce n’était pas du tout les mêmes. Je ne pense pas qu’ils aient révolutionné leur jeu en sept jours. Ils étaient beaucoup plus agressifs en défense, beaucoup plus présents sur les duels. Forcément derrière tout a été plus facile, en attaque et en défense. C’est pareil tous les week-ends. Le rugby est un éternel recommencement. Si on n’est pas prêt mentalement, on passe à côté dans tous les duels et les zones d’affrontement.

Ça arrive d’avoir un passage à vide, même en début de saison?

C.L: Ça arrive bien sûr. J’aurais espéré que ça arrive plus tard dans la saison, voire pas du tout. L’an dernier ça ne nous était jamais arrivé. Cette année c’est une fois et une fois de trop déjà. Bien sûr qu’on est inquiet, on prend zéro point à Béziers, on reçoit l’épouvantail de la Pro D2 dans trois jours.

On attend une rébellion

Qu’attendez-vous de vos joueurs face à l’armada lyonnaise?

C.L: On attend une rébellion. Si on montre le vrai visage d’une équipe qui veut gagner, peut-être qu’on gagnera. Sans ça, on ne gagnera personne, ni Lyon ni personne d’autre. Ensuite, que l’on gagne ou que l’on perde… il n’y a pas de honte à perdre contre Lyon. C’est sûr, ce n’est pas bienvenu de commencer le championnat par deux défaites. Ça peut arriver de perdre, mais avec le comportement d’une équipe de rugby. On ne reprochera rien aux joueurs s’ils combattent contre Lyon. On sait très bien ensuite, qu’en étant bon ça peut ne pas suffire pour gagner contre Lyon, il faudra sans doute être très bon. L’an dernier on a eu des bonnes performances car chaque fois on a été exemplaire sur l’état d’esprit, à l’extérieur comme à domicile.

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