Ces 5 Aurillacois à suivre lors de la finale d'accession
PRO D2 - Alors qu’Aurillac se présente en outsider pour le dernier ticket d’accession au Top 14, nous avons choisi de faire un focus sur cinq éléments du club cantalien qui pourraient s’avérer décisifs samedi face à l’Aviron bayonnais.
- Utu Maninoa, deuxième ligne ou troisième ligne centre
Capable d’évoluer en deuxième ligne comme en numéro huit, le Samoan, 30 ans dans quelques jours, impressionne en cette fin de saison. Doté d’un gabarit imposant (1,95 m, 108 kg), sa puissance fait des ravages. Son essai en force face à Biarritz (24-16) lors de la dernière journée de la phase régulière, où il est parvenu à marquer malgré trois adversaires sur le dos, l’illustre.
Face à Mont-de-Marsan en demi-finale (28-13), il a encore livré une excellente copie. Adroit dans le domaine aérien, habile ballon en main, Utu Maninoa sait aussi trouver des espaces dans les défenses adverses et met son équipe constamment dans le sens de la marche.
- Paul Boisset, demi de mêlée
C’est l’enfant du club. Il a intégré Aurillac à 8 ans et est depuis resté fidèle aux Rouge et Bleu. 19 ans que l’histoire s’écrit entre le demi de mêlée et son club de cœur. Il ne faut pas se fier à sa taille modeste, (1,63 m). Sur le terrain, par sa parole et ses actes, Paul Boisset est un élément moteur du club du Cantal, un leader. Parmi ses atouts : une passe de qualité, une capacité à coller au ballon et, ce qui en fait une caractéristique atypique pour son poste, une faculté à aller subtiliser des ballons dans les rucks au milieu des "gros" ou récupérer des pénalités sur cette phase de jeu.
Un véritable poison. Il faut aussi souligner que Boisset est pluriactif. En dehors du rugby, il travaille dans la blanchisserie familiale.
- Maxime Petitjean, demi d’ouverture
Il a trouvé la stabilité dans le Cantal où il s’épanouit depuis son arrivée en 2010. Il est le joueur qui a compilé le plus de temps passé sur les terrains, 2202 minutes, de l’effectif aurillacois cette saison. Maxime Petitjean est celui qui récompense par son pied gauche précis le travail de ses coéquipiers. Il est le meilleur réalisateur de Pro D2 avec 379 points inscrits, un classement où il figure toujours parmi les premiers ces dernières années.
Bon animateur dans le jeu, il forme avec Boisset à la charnière un duo qui fonctionne parfaitement. Leur maîtrise, leur vécu commun et leur expérience sont précieux. Face à Mont-de-Marsan en demi-finale, Petitjean a connu deux échecs face aux poteaux pour commencer avant de se reprendre et de totaliser 13 points dont un drop plein d’autorité juste avant la mi-temps.
- Robert Lilomaïava, trois-quarts centre
Débarqué de Massy à l’intersaison 2015, passé par Bordeaux, le centre samoan a su s’imposer en Auvergne. Une statistique le démontre : il a participé à 31 matches avec Aurillac cette saison, étant titulaire à 24 reprises. C’est le deuxième joueur le plus utilisé en nombre de minutes disputées derrière Petitjean. Le numéro 13 aurillacois est aussi le meilleur marqueur d’essais du club avec sept réalisations.
Technique - on a pu apprécier sa passe au contact décisive pour McPhee sur le deuxième essai aurillacois samedi dernier - vif, puissant, à 24 ans, Robert Lilomaïava est un vrai centre d’attraction. Son entente et sa complémentarité avec le Géorgien Merab Sharikadze sont intéressantes.
- Jack McPhee, arrière
Le Néo-Zélandais semble se plaire dans le Cantal. Arrivé en 2012 pour sa première expérience à l’étranger, il a prolongé fin 2015 jusqu’en 2020 avec le Stade aurillacois. Doté d’un bon jeu au pied, à l’aise sous les ballons hauts, bon relanceur, souvent tranchant dans ses interventions, Jack McPhee a inscrit trois essais cette saison dont le dernier face aux Montois, après la demi-heure de jeu, qui a permis à son équipe de reprendre les commandes en demi-finale pour ne plus jamais les lâcher par la suite.
Blessé face à Carcassonne début avril et de retour seulement contre Biarritz il y a 15 jours, l’arrière est plein d’énergie et frais en cette fin de saison.
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