L'antisèche : cette première finale, c'est une juste récompense pour Aurillac

  • La joie du staff d'Aurillac, qualifié pour la finale d'accession
    La joie du staff d'Aurillac, qualifié pour la finale d'accession
  • Maxime Petitjean (Aurillac) - 28 mai 2016
    Maxime Petitjean (Aurillac) - 28 mai 2016
  • Utu Maninoa (Aurillac) - 28 mai 2016
    Utu Maninoa (Aurillac) - 28 mai 2016
  • La joie de Jeremy Davidson (Aurillac) - 28 mai 2016
    La joie de Jeremy Davidson (Aurillac) - 28 mai 2016
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PRO D2 - Le Stade aurillacois a validé sa très bonne saison régulière et son bon travail depuis plusieurs années en décrochant sa première finale d'accession au Top 14 face à Mont-de-Marsan (28-13). Notre antisèche.

Le jeu : un spectacle de qualité

Cette demi-finale, que l'on redoutait fermée, est au contraire partie sur un énorme rythme, digne du Super Rugby ! Un régal en première période, avec 4 essais marqués (2 de chaque côté) en 13 minutes entre la 19e et 32e minute. Alors que les deux formations se rendaient coup pour coup, c'est juste avant la pause que Maxime Petitjean a permis aux Cantaliens de faire un premier break grâce à un drop qui donnait 10 points d'avance aux siens.

Une avance que les Cantalous, dominateurs au sol, ont parfaitement géré en seconde mi-temps avant de tuer tout supense à quelques minutes du terme.

Les joueurs : une charnière encore décisive

Le Stade aurillacois a ce samedi encore été porté par la qualité de sa charnière. Paul Boisset était tout simplement de tous les bons coups - avec notamment 2 ballons grattés au sol - alors que Petitjean a mal démarré avant de retrouver ses repères. Bonnes prestations de l'arrière Jack McPhee, de l'ailier Conor Gaston et du pilier droit Lotu Taukeiaho.

Maxime Petitjean (Aurillac) - 28 mai 2016
Maxime Petitjean (Aurillac) - 28 mai 2016

A Mont-de-Marsan, Matthew James, en échec au pied (0/4), peut s'en vouloir. Vilikisa Salawa a lui marqué son 7e essai en 4 matches.

Ce qui aurait pu tout changer : le début de saison du Stade montois

En se déplaçant à Jean-Alric, les Montois étaient forcément en grand danger. La faute à leur début de saison catastrophique, avant une "remontada" incroyable. Mais pas suffisante pour recevoir en demie, ce qui aurait pu tout changer pour Mont-de-Marsan, tellement Aurillac est solide à la maison.

Le tweet joyeux

Communion des joueurs avec leurs supporters @saca_officiel magnifique #PROD2 pic.twitter.com/fMQzvMZDcR

— BOCQUET CAROLINE ? (@BocquetCaroline) May 28, 2016

La stat : 26

En battant Mont-de-Marsan, les hommes du duo Jeremy Davidson-Thierry Peuchlestrade ont remporté leur 26e match consécutif à domicile ! Leur dernière défaite à Jean-Alric ? Elle date du 8 novembre 2014 et une visite d'Albi (19-20).

Utu Maninoa (Aurillac) - 28 mai 2016
Utu Maninoa (Aurillac) - 28 mai 2016

La décla : Emmanuel Saubusse (demi de mêlée de Mont-de-Marsan)

On est certainement tombés sur plus forts que nous

La question : voir Aurillac en finale cette saison, est-ce logique ?

Même si le Stade aurillacois, et tout le monde le savait, est vraiment redoutable à la maison, le Stade montois se présentait lui fort d'une deuxième partie de saison remarquable. De quoi équilibrer les débats, même à Jean-Alric. Et sur un match éliminatoire, il est de toute façon bien souvent impossible de dégager un favori. Mais voir Aurillac se qualifier pour la première finale d'accession de son histoire, ça a tout de même du sens cette saison.

La joie de Jeremy Davidson (Aurillac) - 28 mai 2016
La joie de Jeremy Davidson (Aurillac) - 28 mai 2016

Pourquoi ? Déjà, parce qu'avec 17 journées sur 30 passées sur le podium, les Cantaliens ont fait preuve d'une régularité à toute épreuve, derrière les deux locomotives Lyon et Bayonne. Et puis en accueillant cette demie dans leur forteresse, les joueurs cantalous avaient sûrement fait le plus dur. A l'extérieur, cela aurait certainement été une toute autre histoire pour Aurillac (3 victoires seulement cette saison).

Enfin, cette finale, c'est une sorte de juste retour des choses pour un groupe arrivé à maturité, porté par un staff stable et installé ainsi que des cadres expérimentés et fidèles au club, à l'image du meilleur réalisateur du championnat, Maxime Petitjean. Sans faire trop de bruit et dans l'humilité, Aurillac en est aujourd'hui récompensé.

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