Sella: "On parle souvent pression mais qu’est-ce que c'est agréable d’en avoir"

  • Philippe Sella en 2013
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  • Philippe Sella en grande discussion avec Alain Tingaud, son président
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Publié le Mis à jour
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Déçu par la défaite d’Agen face à Perpignan qui prive le SUA d’une demi-finale de Pro D2 à domicile, Phillippe Sella a encouragé son groupe à tourner la page cette semaine. Pour le directeur sportif du SUA, un tout autre match aura lieu dimanche à Aimé-Giral dans un contexte totalement différent… Une chose est sûre : la pression doit servir ses joueurs à se surpasser.

Quel a été votre état d’esprit cette semaine après cette défaite face à l’Usap qui a privé Agen d’une demi-finale à domicile ?

Phillippe SELLA: Il y a forcément eu de la déception comme après chaque défaite. Mais tout le monde est revenu mardi tourner la page et attaquer la préparation de cette demi-finale qui se jouera à l’extérieur et non pas à domicile. C’est toujours plus agréable de jouer à domicile pour récompenser le public, les partenaires et les bénévoles qui travaillent tout au long de la saison avec nous mais il nous a manqué une petite minute dans cette rencontre. J’espère maintenant qu’il y aura une mobilisation pour suivre l’équipe à Aimé-Giral. En ce qui concerne l’équipe, tout le monde attend ce genre de matches. On a la chance d’y être et tout sera fait pour se donner les moyens d’être à la hauteur de cet évènement.

Cette défaite a-t-elle totalement été évacuée par le groupe ?

P.S: C’est difficile à percevoir. Par contre, on a fait en sorte que toutes les têtes soient tournées vers Aimé-Giral et vers ce match de dimanche. Il ne faut absolument pas ressasser et dépenser de l’énergie inutilement sur ce qui a été fait. Aujourd’hui, les analyses ont été faites et toute l’équipe est tournée sur le prochain match.

Quand on est dans un temps fort, il faut absolument marquer

Qu’est ce qui a fait la différence selon-vous dans cette rencontre ?

P.S: La différence s’est faite avant tout sur la réalisation et le fait de "scorer" au bon moment. Il nous a manqué la faculté de marquer les points dans les temps forts. Dans un match, il y a des temps forts et des temps faibles. Il faut maîtriser ces moments. Quand on est dans un temps fort, il faut absolument marquer. Ce n’était pas un match de phase finale puisque nous sommes toujours vivants après cette défaite. Nous sommes qualifiés mais le match de dimanche est une demi-finale. Une seule équipe en sortira vainqueur et il faudra concrétiser les moments forts en étant beaucoup plus réalistes.

Philippe Sella en grande discussion avec Alain Tingaud, son président
Philippe Sella en grande discussion avec Alain Tingaud, son président

Est-ce désormais un tout nouveau match qui va avoir lieu entre Perpignan et Agen ?

P.S: Aucun match ne se ressemble. C’est un autre match qui se profile avec un environnement de phase finale qui amène un peu de plus de couleurs à l’évènement. Tout doit être beaucoup plus précis. On doit aller chercher l’excellence envers soi-même et envers ses coéquipiers. Ce sont des semaines un peu plus particulières.

Désormais, c’est une autre histoire et une autre aventure

Comment prépare-t-on une demi-finale face à une équipe qui vient de s’imposer à Armandie ?

P.S: Cela ressemble un peu à des matches de Champions League. On est au rugby en Pro D2 mais c’est un peu comme s’il y avait eu un match aller. Désormais, c’est le match retour qui va avoir lieu dimanche. Cela peut être vécu un peu comme cela. Mais il faut surtout avoir en tête que le championnat s’est terminé le week-end dernier et maintenant, on attaque les phases finales. Désormais, c’est une autre histoire et une autre aventure. C’est assez rapide par rapport à ce qui pouvait se passer dans le passé mais tout le monde rêve de ces matches. Et le rêve ne doit pas rester dans l’imaginaire, il doit être acté.

Le fait d’aller jouer à Aimé-Giral peut-il enlever de la pression au groupe et lui permettre de se libérer ?

P.S: La pression existe tout le temps. On parle souvent pression mais qu’est-ce que cela est agréable d’en avoir. Il y a différentes pressions et c’est vrai qu’il y en a qui peuvent être dangereuses mais il y a aussi la pression positive. Celle de vouloir tout donner quel que soit le contexte ou l’environnement. Le haut niveau amène à connaître ce genre de sensations. C’est un match où il y aura forcément beaucoup de pression. Il faudra que cette pression amène de l’initiative et non pas l’inverse.

La joie de Taylor Paris et Jalil Narjissi (Agen) - 26 avril 2015
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