Jusque très tard dans la nuit, Lyon a déjà bien fêté son titre

On joue la 78ème minute à Sapiac quand, tout à coup, l’image se fige sur l’écran géant du Matmut Stadium. Qu’importe ce couac technique, la fête a déjà commencé. Les Lyonnais savent qu’ils sont officiellement champions de France de Pro D2 grâce à la victoire des Montalbanais face aux Bayonnais qui se dessine. Ils ont fait le boulot la veille contre Perpignan. Les premiers chants se font entendre dans "l’Espace 15" de l’enceinte du Lou - où tous se sont réunis - et l’on devine enfin les premiers sourires. Jusqu’ici, c’est en famille et dans la plus grande intimité que joueurs, membres du staff et salariés du club ont vécu cette soirée, ensemble. En toute humilité, insiste Julien Bonnaire.

Roubert: "C’est la récompense de tous les efforts"

Ce troisième titre en six ans, c’est peut-être celui que l’on a le plus senti venir au fil de la saison. On est allé se le chercher confie Romain Loursac. L’arrière rhodanien a justement vécu ces trois sacres et ce nouveau bouclier, on le sentait venir depuis le match à Bayonne, poursuit-t-il. Mais dès le début de la saison, Lyon a envoyé un message sur le terrain après celui de son recrutement.

On a eu deux déplacements très difficiles à Mont-de-Marsan et Béziers où il fallait s’imposer et à partir de là, les équipes nous ont regardées différemment. On s’est rendu la saison facile parce qu’on a mis ce qui fallait au bon moment, analyse quant à lui le capitaine Julien Puricelli.

D’abord en toute intimité dans son stade puis rejoint par quelques supporters une fois le stress du match passé, le Lou a trouvé une façon d’être sacré chez lui car pour son président Yann Roubert, c’était important que l’on se retrouve tous ensemble pour partager ce beau moment puisqu’il y a une émotion qui est folle. On a partagé beaucoup de moments pas très drôles la saison dernière, des durs cette année et Il y a eu beaucoup de travail. C’est la récompense de tous les efforts au coup de sifflet final donc c’est magique.

Cette fête a commencé sur quelques notes du rappeur Jul, populaire au sein du vestiaire des Gones, elle s’est terminée très tard dans la nuit ou plutôt très tôt ce matin…