"En retard" sur ses plans, le Mont-de-Marsan d'Auradou "espère répondre présent"

  • David Auradou (Mont-de-Marsan)
    David Auradou (Mont-de-Marsan)
  • Saubusse lors de la défaite à Perpignan
    Saubusse lors de la défaite à Perpignan
Publié le Mis à jour
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David Auradou estime son équipe "en retard" sur son objectif: la qualification. Pour l’entraîneur des avants de Mont-de-Marsan, il ne reste quasiment plus qu’une place disponible derrière le quatuor Lyon, Bayonne, Béziers et Aurillac. Les Cantalous sont les prochains adversaires des Landais qui désormais veulent "gratter des points partout pour remonter au classement".

Et s’il faut pour cela réduire le jeu en raison des conditions hivernales, le Stade montois s’adaptera.

À une journée de la fin de la phase aller, quel bilan faites-vous de votre parcours en championnat?

David AURADOU: Le classement parle de lui-même. On est 9e, 11e attaque, 7e défense. Les chiffres illustrent relativement bien où on en est. On n’a pas su commencer la saison comme on l’aurait souhaitée. On a perdu à Béziers lors du premier match, on a perdu à domicile le deuxième match contre Lyon, puis on n’est pas allé prendre de point à Perpignan. On traîne encore ce début de saison comme un boulet. Sur un bilan comptable, on est vraiment en retard.

Vous êtes toujours en quête d’une qualification?

D.A: On ne cache pas que l’objectif est d’être dans les cinq. Quand on regarde l’avance de Lyon, c’est quasiment fini. Derrière, ça reste très serré entre Bayonne, Béziers et Aurillac. Ce n’est pas gagné pour eux et il ne va pas falloir qu’ils mollissent, mais ces équipes sont parties avec de l’avance. On est cinq ou six clubs encore en course pour la 5e place. Si on retire le problème administratif de Tarbes, cette équipe serait également dans les clous pour jouer la qualification. Les équipes sont très très proches. Actuellement on est 9e, ce n’est pas bien, ce n’est pas mal, mais ce n’est pas ce que l’on souhaite. À nous de nous donner les moyens d’atteindre notre objectif. On a la chance de pouvoir réécrire une histoire tous les week-ends. Il faut se remettre en question en permanence pour aller gratter des points.

Je suis séduit par le niveau de performance et de compétition de ce championnat

Avez-vous le sentiment que le niveau de la Pro D2 s’est encore élevée ?

D.A: La Pro D2 est un championnat très relevé. Il y a de plus en plus de très bons joueurs dans ce championnat. Le niveau est très homogène ce qui est un gage de qualité. De façon générale et les chiffres le montrent, s’il y a moins de vitesse, il y a énormément de séquences de jeu. En général, ce sont des matchs très agréables. Je suis séduit par le niveau de performance et de compétition de ce championnat. Si la télé a voulu les droits de la Pro D2, c’est qu’il y a du potentiel. Après, c'est un peu maladroit de placer les matchs en nocturne, notamment durant les mois d’hiver. Ça ne va pas forcément donner une belle image parce qu’on va jouer dans des conditions particulières. Pour faire un petit flash-back, l'an dernier on a réalisé une très bonne deuxième partie de championnat, mais quand on regarde en détail, on a joué quasiment tous les matchs retour le dimanche à 15h.

On l’a vu la semaine dernière, les conditions changent et ce n’est plus le même rugby qui est proposé.

D.A: On rentre dans l’hiver et on a vu sur tous les terrains que les scores étaient étriqués. C’est un paramètre supplémentaire à prendre en compte. On développe plus un jeu d’occupation avec du jeu au pied, qu’un jeu de trois-quarts à essayer de jouer sur la largeur. C’est une évidence de s’adapter aux conditions météo. On joue jeudi soir à Aurillac. On s’adaptera aux conditions. C’est vrai de tout temps, mais encore plus en nocturne.

Saubusse lors de la défaite à Perpignan
Saubusse lors de la défaite à Perpignan

Avec l’hiver, le secteur de la conquête prend-t-il encore plus d’importance?

D.A: C’est clair que plus il y a de jeu au pied et d’occupation, plus il y a de touches. Sur notre match ce week-end, il y a eu 32 touches et 15 mêlées, ça fait 47 lancements de jeu sur phase statique. Dans un match qui se joue dans d’autres conditions, ce nombre est réduit d’un bon tiers. Il faut être d’autant plus appliqué que, sur les touches par exemple, les zones de sauts sont aussi restreintes.

L’an dernier, vous aviez réussi une belle phase retour, cela vous donne-t-il confiance pour cette saison?

D.A: Les saisons se suivent et ne se ressemblent pas du tout. Il ne faut pas rester là-dessus. Il faut simplement garder en tête qu’il y a de l’espoir. On sait qu’on a mal fini l’année. On avait pas mal de casse, on avait quinze jours pour se régénérer. La coupure a quand même fait du bien. On n’a pas des gros effectifs en Pro D2. On tourne en général avec trente contrats pros, donc dès qu’il y a un peu de casse, ça se ressent. Le mois de janvier est très important pour nous (à Aurillac, réception de Montauban, à Lyon et réception de Biarritz, ndlr).

Aurillac est le premier de ces rendez-vous...

D.A: On va chez un gros qui ne lâche jamais rien chez lui. Cette équipe a encore fait cette année un très bon début de saison et continue sur sa lancée. Cette année, j’ai l’impression qu’ils sont mieux armés que l’an dernier. Ils ne montrent pas de signe de faiblesse. On craint et on respecte énormément cette équipe qui est redoutable et redoutée. Mais c’est aussi un concurrent direct et on ne va pas y aller en victime. Ils méritent leur place et ils vont vouloir rester invaincu à domicile et écarter un concurrent potentiel. On est prévenu et on espère répondre présent jeudi soir.

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