Pour ne pas prendre la porte, Agen va devoir tourner la page

  • Rémi Vaquin, le troisième ligne d'Agen
    Rémi Vaquin, le troisième ligne d'Agen
  • Taylor Paris (Agen) lors du match aller à Perpignan
    Taylor Paris (Agen) lors du match aller à Perpignan
Publié le Mis à jour
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Battu par Perpignan sur sa propre pelouse lors de la 30e journée (23-26), Agen ne jouera pas sa demi-finale de Pro D2 devant son public mais à l’extérieur à Aimé-Giral. Un véritable coup dur pour Rémi Vaquin et ses coéquipiers. Mais aussi un super challenge…

En s’inclinant à domicile face à l’Usap (23-26) lors de la dernière journée du championnat, Agen a perdu très gros: une demi-finale de championnat à domicile. Le SUALG a toutefois décroché son billet pour les phases finales en terminant à la quatrième place mais au lieu de recevoir, Agen devra se déplacer à Aimé-Giral en terre catalane chez son dernier bourreau pour arracher sa qualification pour la finale de la Pro D2. C’est une défaite qui fait mal. On n’a pas su tuer le match. Ce n’est pas un mauvais match mais Perpignan s’est accroché jusqu’à la dernière minute. Ils ont su provoquer leur chance, avoue ainsi le troisième ligne Marc Giraud. Sur le coup, c’est très dur. On est triste parce que c’était le dernier match de pas mal de joueurs. On se prive d’une demi-finale à la maison devant notre public, notre famille et nos amis, poursuit Rémi Vaquin.

Vaquin: "On a la chance d’avoir une seconde opportunité"

D’un coup, l’horizon s’est brutalement assombri pour les joueurs de Mathieu Blin au coup de sifflet final de cette rencontre, surtout quand on connait l’importance de jouer sur sa propre pelouse lors d’un match couperet. Et le bilan de l’Usap à domicile cette saison dans son stade fétiche ne rassure pas forcément les supporters agenais: une seule défaite cette saison à Aimé-Giral pour les Catalans (21-22 face à Albi).

Taylor Paris (Agen) lors du match aller à Perpignan
Taylor Paris (Agen) lors du match aller à Perpignan

Et pour autant, la page est derrière nous. Il faut se servir de ce match pour rebondir. Il ne faut surtout pas le ressasser. On a la chance d’avoir une seconde opportunité. Ce sera chez eux mais rien n’est impossible, ajoute Vaquin. Il faut avant tout se dire qu’on va jouer une demi-finale de Pro D2. Même si elle n’est pas à la maison. C’est quelque chose d’extraordinaire face à un super club dans un stade magnifique. On ne doit surtout pas bouder notre plaisir. Il faut évacuer ce match et rapidement se projeter sur cette demi-finale.

Pression inversée

Loin de se décourager et de se démobiliser, Agen aborde donc ce nouveau rendez-vous avec beaucoup d’envie. Débarrassé du costume de favori, c’est sans pression que le SUALG disputera cette demi-finale. On va jouer à l’extérieur. On n’a plus trop de pression et on va jouer à fond. Que le meilleur gagne. On ne doit pas calculer et juste se donner à fond. Ce sera un match totalement différent explique Rémi Vaquin. Ce sera un vrai match de phases finales. On est en plein dedans. Le week-end dernier, on pensait que c’était un vrai quart de finale et au final, pas du tout. On savait inconsciemment qu’il y avait des portes de sortie. Et cette fois-ci, le perdant sera vraiment en vacances…

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