A Carcassonne, il faut finir le boulot
Pro D2 - Tandis qu’une page se tourne en interne et que le "remaniement" est déjà acté, Carcassonne doit maintenir le cap et assurer au plus vite sa place en Pro D2. Ça passe par un succès face à Béziers vendredi soir.
Le triumvirat qui présidait aux destinées de l’USC a été dissout il y a quelques jours. Christian Gajan, le manager et Philippe Guicherd, en charge des avants, ne seront plus là la saison prochaine. Alexandre Jaffrès reste en place et il sera assisté de Frédéric Garcia, actuellement à Tarbes. Un changement de taille dans l’organigramme qui n’est pas sans risque à ce moment de la saison quand on est engagé dans une éprouvante course pour le maintien comme c’est le cas pour Carcassonne.
Cette situation n’est pas évidente à gérer concède Christian Gajan. Mais j’ai parlé aux joueurs et je leur ai dit que oui la situation est difficile mais qu’il faut à tout prix rester professionnels et maintenir le club en Pro D2. J’ai aidé le club à se redresser et à se maintenir il y a deux ans et je ne veux le quitter sur un échec.
Personne ici ne remettra en cause l’implication de Christian Gajan et de Philippe Guicherd mais, tout de même, comment faire passer son message auprès des joueurs? Le fait de ne plus être là en fin de saison nous expose à un risque auprès des joueurs: on peut perdre sa crédibilité admet le manager. Mais ce n’est pas le cas pour nous car nous avons affaire un groupe très sain et qui nous respecte. Ça nous permet de préserver l’essentiel, ce qui se situe au-delà de la tactique et de la technique, c’est-à-dire l’envie de se battre ensemble et de s’investir dans un sport de combat collectif.
Défendre ensemble et longtemps
Parmi les joueurs, comme François Tisseau, le constat est identique: Les joueurs et les entraîneurs ne sont que de passage, c’est le jeu. Quand je suis arrivé à l’USC, Christian Labit était au club puis Christian Gajan est arrivé et en juin un nouveau cycle commencera. Ça te marque car tu crées des liens, un vécu commun, tu partages des histoires mais il faut arriver à passer par-dessus car le prochain match arrive vite.
Oui, le prochain match arrive vite et il est gros! Béziers est une équipe qui met énormément de vitesse et de volume dans son jeu analyse Christian Gajan. Et ils sont récompensés en marquant beaucoup d’essais (deuxième attaque derrière Lyon, ndlr). Au match aller d’ailleurs, les Audois avaient fait les frais de l’appétit offensif des Biterrois.
Nous avions tenu une mi-temps avant de céder (13-12 à la pause et 54-15 au final, ndlr). Ils font craquer leurs adversaires en multipliant les attaques et souvent ça finit par casser. Mais nous avons progressé et nous avons aujourd’hui la capacité à défendre longtemps collectivement, sans perte d’intensité. Assurément une des clés du succès.
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