Le président de La Rochelle tacle son homologue de Carcassonne

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La semaine dernière, la Ligue avait décidé d'accepter l'appel du club de Carcassonne, leur rendant la victoire contre La Rochelle. Mais les Rochelais ont également décidé de contester cette décision et Frédéric Calamel, le président de l'USC n'a pas été tendre envers les Maritimes.

Sur Vibrez-ProD2, il a déclaré: "Les juges ont appliqué la réalité des faits que personne ne peut contester […] Il n'y a pas de discussion possible. Le seul point négatif, c'est l'appel de La Rochelle. Car quand on prône une certaine éthique, un certain état d'esprit dans le rugby, ce dont il a vraiment besoin, c'est de sérénité, de fair-play, d'honnêteté, de droiture. Je n'arrive pas à comprendre comment La Rochelle peut soutenir le fait qu'il n'y a pas eu de sirène, alors que ses joueurs, ses dirigeants, son encadrement, tout le monde l'a reconnu à la fin du match. Ma déception vient de la réaction du club, des dirigeants et de son président. […] Les preuves, la bonne foi sont avec nous".

Une déclaration qui n'est pas restée sans suite puisque ce lundi, Vincent Merling, l'homme fort du club rochelais, a répliqué chez nos confrères de Sud-Ouest: "Ces propos, à la fois sur le Stade rochelais et sur moi-même, m'insupportent. J'ai envie de dire que nous avons gagné ce match à Carcassonne, qu'aujourd'hui, cela est contesté par Carcassonne. Je suis dans la position d'un président qui a gagné et qui fait appel car il considère que le jugement de la Ligue n'est pas en adéquation avec ce qui s'est passé. J'attends des preuves de ce que la commission de discipline avance [...] le délégué sportif, dont le rapport est assassin pour nous, a la gestion du temps, c'est l'arbitre qui a la gestion de la fin de match. Et seul lui peut en décider. Quand on (le président de l'USC, NDLR) dit qu'on est les seuls à ne pas avoir entendu cette fameuse sirène que le délégué a déclenché, les quatre arbitres - et ça, M. Calamel ne le dit pas - autour du terrain et l'arbitre de champ ne l'ont pas entendue. Si le délégué, qui par ailleurs a vu le joueur de Carcassonne aplatir dans l'en-but, alors que tout le monde sait qu'il est sorti en ballon mort, pense qu'à un moment donné il a la gestion du temps, il outrepasse sa mission en disant que le match était terminé. La sirène n'est qu'un contact sonore entre lui et l'arbitre, dont le sifflet détermine la fin de match". Et de conclure: "Tout ce qui a été avancé par la Ligue, ainsi que les propos de M. Calamel, me donnent envie d'aller jusqu'au bout dans ces recours. Si ce n'est pas la Fédération, ce sera le CNOSF. Si les choses étaient inverses, que ferait-il ? J'aimerais qu'il évite de me donner les leçons et de qualifier le Stade rochelais comme un club antisportif et antiéthique".

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