Bourgoin: De l'imparfait au futur simple

Par Rugbyrama
  • Sebastien BOUILLOT - bourgoin lyon - 16 aout 2013
    Sebastien BOUILLOT - bourgoin lyon - 16 aout 2013
Publié le Mis à jour
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De retour en Pro D2 après une année en Fédérale 1, Bourgoin s'est finalement débarrassé de ses vieux démons. Relégués par deux fois en raison de problèmes administratifs, les Berjalliens s'étaient enlisés au sein du monde amateur. Une mauvaise passe qui appartient cependant au passé. Et maintenant ? Place au futur.

Bien souvent, l'importance d'un club à l'échelle nationale se mesure dans sa propension à remporter les trophées les plus ardemment désirés. Si ce facteur, seul, était source de vérité absolue, alors le CSBJ ne ferait pas parti des clubs historiques français. Avec un seul titre de champion de France dans la musette (1984) depuis sa création, Bourgoin ne figure en effet pas vraiment parmi la liste des mastodontes du rugby hexagonal. Le club présidé par Martial Manier est pourtant parvenu, au fil des saisons, à s'imposer comme un bastion fort du championnat. Et ce même si les Berjalliens végètent encore au sein de l'antichambre du Top 14.

Mignot: "Le secteur sportif va bien"

Après avoir subi les affres de la relégation administrative, les Ciel et Grenat ont même goûté à une année de purgatoire en Fédérale 1. L'occasion de se poser les bonnes questions et de trouver les réelles solutions. En l'espace d'une saison, les Isérois ont retrouvé leurs esprits. De manière définitive ? Si tous les voyants semblent avoir viré au vert depuis un certain temps, Laurent Mignot, l'entraîneur du club ne souhaite pas s'enflammer. "Le secteur sportif va bien mais il faut faire attention à Bourgoin. Car dès que tout ne va pas dans le bon sens, tout s'enchaîne". L'heure est donc encore à la vigilance du côté du stade Pierre-Rajon.

Remis à niveau administrativement, le CSBJ semble cependant couler des jours plus paisibles qu'à l'accoutumée. "Je dois avouer que vivre une intersaison stable, tant au niveau sportif qu’administratif, c’est agréable", confirmait par exemple Camille Levast au mois de juillet dernier.

Mignot: "Notre objectif c'est le maintien"

Depuis, rien n'a changé. Et la pression qui accompagnait chaque sortie des Ciel et Grenat lors des années précédentes s'est évaporée. Pourquoi? Tout simplement parce que le club fait dorénavant parti des promus de Pro D2 et ne sera donc, sauf surprise, pas appelé à jouer les premiers rôles. "Notre objectif c'est le maintien, synthétise Laurent Mignot. Et le plus rapidement possible afin de se rassurer tôt dans la saison".

Pour cela, pas question d'abandonner le schéma de jeu cher à l'encadrement Berjallien. Attaque la plus prolifique de Fédérale 1, Bourgoin se fie aux principes qui ont permis au club de redresser la barre d'un navire touché à la coque. Mieux que des rustines temporelles, inefficaces sur le long terme, le staff a choisi de reconstruire sur la durée. Doté d'un centre de formation de haut niveau, le CSBJ est paré d'un atout non négligeable pour dépasser les exigences du monde professionnel. "Ici nous avons trente-cinq JIFF ainsi que seize joueurs issus du centre de formation, surenchérit l'entraîneur. C'est bien plus que la moyenne nationale".

Battus par le LOU (10-26) la semaine dernière, les Isérois ont néanmoins pu apercevoir la distance qui séparait encore un candidat déclaré à la montée d'un promu. "Nous avons fait un très bon match malgré la défaite, analyse Laurent Mignot. Le problème c'est que l'on a encaissé deux essais casquettes". Des détails qu'il convient maintenant de peaufiner, au calme, en attendant la reprise. Actuellement en phase de régénération physique après un mois et demi de préparation, Bourgoin trépigne d'impatience à l'idée d'entamer officiellement sa saison en Pro D2.

Opposés à Bourg-en-Bresse, les Berjalliens devront prendre des points d'entrée face à un concurrent direct pour le maintien, qui plus est à domicile. La saison dernière, le CSBJ s'était incliné en finale face à cette même équipe au mois de juin dernier (13-15).

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