Puyo: "Ça fait envie d’évoluer dans ce collectif"

  • Grégory Puyo connaît bien Bourgoin pour y avoir déjà évolué en 2011-2012
    Grégory Puyo connaît bien Bourgoin pour y avoir déjà évolué en 2011-2012
  • L'ancien Biterrois Gregory Puyo (dossard bleu) parmi la ligne de trois-quarts du CSBJ
    L'ancien Biterrois Gregory Puyo (dossard bleu) parmi la ligne de trois-quarts du CSBJ
  • Grégory Puyo en discussion avec le demi de mêlée Fabio Da Silva
    Grégory Puyo en discussion avec le demi de mêlée Fabio Da Silva
Publié le Mis à jour
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Grégory Puyo est de retour cette saison à Bourgoin après "deux belles années" passées à Béziers. S’il a retrouvé ses marques facilement dans le club ciel et grenat, le trois-quarts centre estime qu’il doit bosser dur pour gagner sa place dans cette équipe qui a créé de vrais automatismes et produit un rugby offensif la saison dernière.

Est-ce que le CSBJ a beaucoup changé entre votre départ à l’été 2012, après la rétrogradation en Fédérale 1, et votre retour cette saison ?

Grégory PUYO: Oui et non. Je revois beaucoup de mêmes têtes, mais tout le monde a aussi beaucoup évolué. Beaucoup de jeunes ont grandi, l’équipe n’est pas totalement la même. Les coachs aussi ont évolué (Pascal Peyron en charge des avants et Alexandre Péclier pour les trois-quarts, NDLR), ont pris de l’expérience ici. Le club a évolué aussi administrativement en bien. C’est donc avec plaisir que je vois ces changements. D’un autre côté, il ne faut pas se mentir, j’ai repris rapidement mes marques. Tout n’a pas non plus changé énormément. Ça a été facile de se remettre dedans.

Pourquoi avez-vous décidé de quitter Béziers et de revenir à Bourgoin ?

G.P.: Ça s’est fait assez naturellement. Le club ici m’a recontacté courant janvier au moment des négociations avec Béziers. Le projet m’a intéressé. Les pourparlers avec Béziers aussi ne se sont pas très bien passés. Après, tout un contexte familial fait qu’il était plus simple de revenir ici. Ma compagne a son travail ici. Tout un tas de choses a fait que je me suis bien vu revenir dans le coin.

Est-ce que la bonne saison dernière du CSBJ qui a terminé huitième de Pro D2 a aussi pesé dans votre décision ?

G.P.: Oui, bien sûr. Ils ont développé l’an dernier un très bon jeu et obtenu une très bonne place au classement. On a vu une équipe très offensive, qui a marqué plusieurs bonus offensifs dans la saison. Ça fait envie d’évoluer dans ce collectif là. Après, il va falloir beaucoup bosser parce que depuis deux ans, ils ont créé beaucoup d’automatismes entre eux et donc il va falloir se fondre dans le collectif pour essayer d’amener sa patte si on le peut.

Je ne suis pas un titulaire pour l’instant

Vous aviez été capitaine du CSBJ en deuxième partie de saison avant votre départ. Allez-vous le redevenir ?

G.P.: Non, comme je l’ai dit, beaucoup de joueurs ont pris de l’expérience, sont en place depuis des années. Moi, je ne suis même pas un titulaire pour l’instant. Je suis juste un mec qui arrive. Chaque chose en son temps. D’abord bosser dur, se refondre dans le collectif, essayer de gagner sa place parce qu’il y a beaucoup de bons joueurs à mon poste. Après on verra. Il y a des mecs en place qui font très bien leur boulot.

L'ancien Biterrois Gregory Puyo (dossard bleu) parmi la ligne de trois-quarts du CSBJ
L'ancien Biterrois Gregory Puyo (dossard bleu) parmi la ligne de trois-quarts du CSBJ

Qu’avez-vous pensé des premières semaines de préparation ?

G.P.: Ça s’est très bien passé. On est vite rentrés dans le vif du sujet. Ça a été une préparation physique avec beaucoup de rugby. On a vite touché le ballon. On a eu le rugby avec plaquages dès la deuxième semaine. C’est vrai que depuis quelques années le ballon arrive vite dans la préparation. Il y a moins de partie "pur physique" au départ. On a bien bossé. Tout le monde est sérieux à l’entraînement. J’espère que cela va continuer. Il nous reste un gros mois avant le premier match de championnat contre Albi le 24 août. On va se préparer comme il le faut. Les matches amicaux vont vite arriver (contre le Lou le 1er août et Romans le 8 août). Tout le monde a envie de faire une bonne saison.

Ça va être un match piège contre Albi lors de la première journée

Le week-end dernier, vous avez eu droit à un mini-stage commando dans les Chambaran, en Nord-Isère. Qu’est-ce que vous avez fait au juste ?

G.P.: C’est toujours un peu la même chose : parcours du combattant, des choses qui nous mettent dans la difficulté par petits groupes, s’entraider, etc. Ce sont des choses qui font un peu mal sur le coup. La nuit, ça a été un peu compliqué de dormir. On était dans des petits baraquements tout ouverts, il faisait vraiment très froid. Mais cela s’est bien passé. On a bien rigolé au final. Ça a permis de renforcer la cohésion et pour les nouveaux de s’intégrer. Les groupes sont mélangés, on apprend à se connaître. Après, on a pu se reposer pendant deux jours complets, c’était bienvenu.

Comme vous l’avez dit, vous débutez le Pro D2 par la réception d’Albi. Qu’est-ce que vous inspire plus généralement votre calendrier ?

G.P.: A vrai dire, je n’ai pas trop regardé le calendrier. Je sais juste qu’on a un joli premier bloc de cinq matches, plutôt costaud (Albi, déplacements à Agen puis Dax, réception d’Aurillac et match à Massy). Albi s’est beaucoup renforcé cet été. Ils ont pas mal de recrues dont d’ancien Palois que je connais un peu. Ça va être un match piège. Il faut le préparer avec le plus grand sérieux. De toute façon, dans ce championnat, il n’y aura que des gros défis. Ça va commencer d’entrée avec Albi.

Est-ce que vous avez coché la date de votre retour au stade de la Méditerranée ?

G.P.: Oui, il y a encore un peu de temps (lors de la 9e journée, le week-end du 1er novembre, ndlr). Je coche toujours aussi le retour à Pau, où j’ai de la famille (22e journée, fin février-début mars 2015, ndlr). J’ai passé deux belles années à Béziers. Heureusement qu’ils étaient là quand Bourgoin est descendu en Fédérale 1 pour que je puisse continuer à évoluer en professionnel. Je ne regrette pas mon passage dans ce club. J’ai encore pas mal de potes là-bas.

Grégory Puyo en discussion avec le demi de mêlée Fabio Da Silva
Grégory Puyo en discussion avec le demi de mêlée Fabio Da Silva
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