La Rochelle tient sa revanche

  • Julien AUDY - La Rochelle Lyon - 22 décembre 2013
    Julien AUDY - La Rochelle Lyon - 22 décembre 2013
Publié le Mis à jour
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Battue deux fois de suite en phase finale par Pau, La Rochelle a enfin pris sa revanche (35-18), dominant notamment en mêlée, pour retrouver Agen en finale.

La troisième fois aura été la bonne ! Écarté au pied de la finale par la Section paloise les deux saisons précédentes, La Rochelle a clairement pris sa revanche sur les Béarnais à Marcel-Deflandre (35-18). Une demi-finale dominée de la tête et des épaules par les Maritimes qui ont su faire sauter le verrou palois après seulement trente secondes de jeu. Homme du match, Levani Botia a dynamité une défense adverse dépassée en première période et qui a considérablement subi. Après deux ans de frustration, l'ASR se rendra le 25 mai au stade Chaban-Delmas de Bordeaux pour disputer à Agen la finale d'accession en Top 14.

Troisième minute de jeu, Charles Lagarde charge Mathieu Acebes alors que ce dernier disputait un ballon dans les airs. L'arrière palois retombe mal, et tout Marcel-Deflandre est suspendu à la couleur du carton que va sortir M.Marchat. Ce fut à peu de chose près le seul motif d'inquiétude du public rochelais dans cette demi-finale à sens unique où les forces auraient pu être rééquilibrées avec l'exclusion du centre de l'ASR. À part cela, difficile de trouver ce qui aurait pu faire frissonner des Maritimes sûrs de leur fait et de leurs forces. Dominants en conquête, surtout en mêlée fermée, inspirés dans le jeu, ils ont fait voir la marée de près à une défense paloise trop tendre.

Botia, c'est de la dynamite

Le score à la pause aurait pu être bien plus lourd pour la Section, sans les gros ratés de Fabien Fortassin au pied (15e, 22e) et un essai après la sirène de Taniela Moa. À chaud au micro d'Eurosport, le meilleur réalisateur de Pro D2 est d'ailleurs revenu avec humour sur sa défaillance au pied. "Aujourd'hui je suis le plus mauvais réalisateur mais je veux bien l'être si cela se passe comme ça". Une méforme que n'a pas connu Levani Botia. En une mi-temps, le centre fidjien a mis à lui tout seul les Béarnais à genoux, s'infiltrant dans la défense paloise comme un couteau chauffé à blanc dans une motte de beurre. À la clé, un doublé (1ere, 29e) et d'immenses promesses pour la suite.

Auréolée de cinq victoires de rang, la Section paloise a vu toute la confiance accumulée faire pschitt à Marcel-Deflandre, sous les yeux de son futur manager Simon Mannix. Les Béarnais devront batailler au moins un an de plus dans l'anti-chambre de l'Elite. À l'inverse, les hommes du duo Ribeyrolles-Collazo ont envoyé un message fort à Agen, que ce soit en conquête ou dans le jeu. Sous le sillage d'éléments en plein boom tels que Julien Audy, Levani Botia ou encore Kévin Gourdon devant, l'ASR a de quoi vendre très chèrement sa peau dimanche prochain à Chaban-Delmas.

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