Pau: Aucagne et la carte JIFF

Par Rugbyrama
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Publié le Mis à jour
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Alors que le quota de joueurs issus de la formation française (JIFF) devait passer à 60% dans les effectifs professionnels la saison prochaine, le comité directeur de la LNR a décidé de revoir les exigences à la baisse : 55% de JIFF en 2012/2013. Une décision que peuvent regretter certains clubs formateurs.

David Aucagne, entraîneur de la Section paloise, quatrième du Pro D2 au terme de la phase aller est lui le premier partisan de ce règlement. "C'est bien de voir des choses imposées. La formation est importante et si cela peut inciter à former c'est positif. Bien sûr, il peut y avoir une dérive au niveau des salaires et cela induit aussi l'arrivée de joueurs étrangers de plus en plus jeunes. Sinon, je n'y vois que du positif.  A Pau, on essaye de vraiment de faire jouer nos jeunes quand nous en avons la possibilité. C'est plus facile en Pro D2 qu'en Top 14 je le comprends. Je donnerais l'exemple de Simon Bonnet qui vient de signer son premier contrat professionnel. Il a beaucoup travaillé et s'il n'était pas forcément amené à évoluer au plus haut niveau, il est en train de réussir. C'est un pari gagné.  La formation peut aussi rapporter. Je sais que le départ de Julien Dumora a permis au club de récupérer un peu d'investissement. Il ne fallait pas être déçu de son départ : c'était normal qu'il soit amené à voir autre chose. Et nous n'avons pas travaillé pour rien. A Pau, nous sommes à fond pour la formation. Un centre de formation performant amène aussi de bonnes rémunérations. Nous faisons l'effort dessus. Mais il y a aussi l'obligation d'aller chercher des joueurs à l'étranger car certains physiques n'existent pas en France : des joueurs explosifs, au physique puissant".

Retrouvez dans Midi Olympique du 24 décembre, le grand débat de la semaine consacré à la réforme de la politique JIFF. Avec les interventions de Guy Novès, Laurent Travers, Christophe Urios, Jérôme Lollo, Jean-Louis Caussinus, Pierre Arnald et Laurent Mignot.

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