Urios: "Le vestiaire d’Oyonnax est en fusion"

Par Rugbyrama
  • Christophe Urios - avril 2011
    Christophe Urios - avril 2011
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Comblé par le début de saison de son équipe, seule invaincue en Pro D2, le manager oyonnaxien, Christophe Urios, l’explique par la soif de revanche de ses joueurs, qu’il s’agisse des cadres ou des recrues.

Vous attendiez vous à un aussi bon début de saison ?

Christophe URIOS : Oui et non... Disons que ce début de saison s’explique par la construction du groupe, qui a été renforcé par un recrutement de qualité. Mais nous disposions aussi d’un calendrier difficile, avec de nombreux déplacements. Pour faire face à ces échéances, nous avons axé notre intersaison sur la cohésion, car notre équipe a été fortement remaniée. Enfin, nous avons repris le rugby très tôt, pour mettre en place les systèmes de jeu afin que les nouveaux les intègrent au plus vite. Mais dès la reprise, au 25 juillet, j’ai ressenti un engouement.

Votre pari d’avoir recruté des joueurs revanchards semble payer...

C. U. : En fait, tout le monde, à Oyonnax, à une raison de prendre sa revanche. Nous avons construit notre groupe ainsi : dans un premier temps, nous voulions garder les joueurs qui avaient de l’amour pour ce club. Nous sortons de deux saisons compliquées, et je savais qu’il y avait déjà de la révolte en eux. Je pense notamment à Fabien Laurent, Salim Tebani, ou Yohann Autier, pour ne citer qu’eux. Ensuite, nous avons ciblé des joueurs qui avaient besoin de vivre une aventure et de se relancer. Certains avaient été frustrés par des blessures, comme Thibault Lassalle, soit des garçons très peu utilisés, comme Clément Baïocco et Julien Audy à Bayonne, ou d’autres, qui demandaient un temps de jeu supérieur, comme Joe El Abd à Toulon. Le résultat est là : entre les cadres qui veulent redorer le blason du club et les recrues qui veulent vivre une belle aventure, le vestiaire est en fusion.

Ce week-end, Oyonnax se déplace à Carcasonne. Quel regard portez-vous sur cette équipe ?

C. U. : Ce sont des candidats affichés à la montée, puisqu’ils l’ont annoncé haut et fort. Ce sont des concurrents sérieux évidemment, mais ce sera aussi notre quatrième déplacement en six matchs. Je veux dire par là que la pression ne sera pas sur nos épaules, mais sur celles de Carcassonne. Après cette rencontre, nous aurons quatre matchs à ne pas manquer (réception de Dax, match à Massy, puis réceptions de Narbonne et d’Aurillac, ndlr.).

Pourquoi ce bloc est-il important ?

C. U. : Il est primordial parce que nous allons recevoir à trois reprises. Ensuite, au terme de ces quatre matchs, nous arriverons au tiers du championnat. C’est un passage important. Nous allons à Carcassonne sans aucune pression, mais avec ambition : nous avons tout à gagner.

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