Godignon: "Il faut compléter l'effectif"

Par Rugbyrama
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Publié le Mis à jour
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Vainqueur de Pau en finale d'accession de Pro D2 dimanche, Brive prépare déjà la saison à venir dans l'élite, comme le confirme Nicolas Godignon, l'entraîneur en chef du CABCL.

Est-ce le troisième essai, inscrit en toute fin de rencontre, qui vous a permis de définitivement chavirer ?

Nicolas GODIGNON : Ce qui me fait chavirer, ce n'est pas le troisième essai. Je savais que c'était terminé. C'est surtout l'entame de match qui me fait chavirer. Quand on mène 17-0 au bout de vingt minutes, ça fait du bien. J'ai eu l'impression de revoir notre match contre La Rochelle (victoire 31-10). J'ai eu le sentiment qu'il ne pouvait rien nous arriver. Je savais, à ce moment-là, que ça sentait bon.

Vous meniez 17-3 à la mi-temps. Quel a été votre discours à la pause ?

N.G. : Le discours du staff a été soft. On a surtout dit que les fantômes devaient bien roder dans les vestiaires palois. Et en revenant, on met une pénalité d'entrée.

Vous aviez annoncé et répété, même la semaine passée, que vous aviez deux ans pour retrouver le Top 14. Était-ce une façon pour vous d'enlever une certaine pression ?

N.G. : Je ne suis pas le seul à avoir cherché à enlever la pression. C'était le but de tout le monde. Oui, on a dit qu'on avait deux ans pour le faire. Et nous sommes très fiers de l'avoir réalisé au bout d'une seule année. Je l'ai souvent répété, le Pro D2, c'est l'école de l'humilité et on a su relever le défi, se remettre en question. L'arrivée de Philippe Carbonneau dans le staff après la défaite à domicile contre Carcassonne (à la mi-janvier, NDLR) nous a amené de la fraîcheur. On a pu, chacun, se recentrer sur des secteurs spécifiques.

Est-ce le tournant de la saison ?

N.G. : Oui, c'était le bon choix et c'est le tournant de la saison. Aujourd'hui, je remercie Carcassonne.

Aviez-vous tout de même imaginé cette issue lors de la dernière intersaison ?

N.G. : Bien sûr que je l'avais imaginé. Parce que je suis un homme de challenges. On a su combattre jusqu'au bout et tant qu'on n'est pas mort, on peut se relever. Mais je tiens à dire que sans Didier Casadéi à mes côtés, je n'y serais jamais arrivé. Tous les deux, on a souffert ensemble à certains moments.

Un énorme travail débute aussi pour vous maintenant...

N.G. : Oui. J'ai dit ces derniers temps que Brive n'était plus une équipe de Top 14 qui descend en Pro D2 mais une équipe de Pro D2 qui joue la montée en Top 14. Maintenant, Brive est une équipe de Pro D2 qui monte en Top 14. Il y a eu de l'anticipation dans le travail. Pas par excès de confiance mais pour ne pas être en retard.

Y aura-t-il donc de nouvelles arrivées dans l'effectif ?

N.G. : Oui, il faut renforcer ce groupe. On avait dit que si on restait en Pro D2, le recrutement était fini. J'ai une pensée pour les joueurs qui ont signé. Simon Pinet (deuxième ligne d'Aurillac, NDLR), la semaine dernière, me disait "il faut aller me la chercher cette montée" car il rêvait de jouer en Top 14. Maintenant, nous devons compléter cet effectif. On a déjà bien avancé sur certains dossiers.

Et Brive peut retrouver l'élite...

N.G. : C'est génial. Quand on nous annonçait le nombre de bus de supporters palois largement supérieurs aux Brivistes et que je vois tous les Corréziens qu'il y avait dans ce stade, cette ambiance, je me dis que les Brivistes n'aiment peut-être pas voyager en groupe mais savent se retrouver là où il faut. On est content de pouvoir leur offrir un nouveau derby contre les Jaunards (surnom des Clermontois, NDLR).

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