Pau frappe fort

EN HAUSSE :

Pau

Qui aurait cru que la Section Paloise, lanterne rouge après à sa lourde défaite à Aix-en-Provence en ouverture du Pro D2, allait trouver les ressources nécessaires pour s'imposer à Bourgoin. Et pourtant. Au terme d'une rencontre engagée les Béarnais ont su mettre à genoux les pensionnaires de Pierre-Rajon grâce notamment à deux essais d'Hiriart (32e) et Drouard (62e). La défense paloise a fait le reste, restant inviolée d'essai une seconde fois. La bande à David Aucagne a ainsi réalisé à coup sûr le gros coup de cette deuxième journée.

EN BAISSE :

Auch

Quelle claque reçue par Auch ! Alors qu'ils avaient ouvert leur saison par une victoire sur la pelouse du promu Périgueux, les Gersois se sont totalement effondrés chez eux, à Jacques Fourroux. La faute en partie à une mêlée aux abonnés absente et un jeu offensif guère plus efficace. Au final, deux essais encaissés (4e, 74e) dont le dernier, comme un symbole, suite à une mêlée auscitaine perdue. Une véritable "humiliation", pour reprendre les mots de l'entraîneur Julien Sarraute, à vite oublier.

L'ESSAI :

Malakaï Bakaniceva (Tarbes)

L 'essai de Bakaniceva contre Oyonnax samedi serait une parfaite illustration pour définir l'exploit personnel. L'ailier récupère un ballon à 40 mètres de la ligne adverse et se lance dans une folle chevauchée jusqu'à l'essai. Entre les deux, pas moins de cinq oyonnaxiens tenteront de le stopper. En vain. Accélération fulgurante, reprises d'appuis foudroyants, crochets dévastateurs...les défenseurs sont mystifiés, écœurés, et au final n'ont plus que leurs yeux pour pleurer quand ils se retournent et voient la bombe fidjienne aplatir. Exceptionnel, tout simplement.

LA STAT :

0

Comme le nombre de point de bonus offensif décroché lors de cette deuxième journée de Pro D2. Tarbes aurait pu le faire, Dax n'était pas si loin, tout comme Pau, mais au final, pas une équipe n'a réussi à marquer cinq points. Alors , niveau très resserré du championnat ou manque d'imagination offensive ?

LA DECLA

Henri Broncan (Albi)

"On avait mis beaucoup de pression sur les joueurs avant d'aller à Béziers. Une pression que certains joueurs ont du mal à supporter. Ils ont, dans l'ensemble, davantage besoin d'une relation de confiance. Je plaide coupable. Mais je sais par expérience que les saisons les plus dures sont également les plus belles, parce que c'est là que l'on juge les hommes."