Du remue-ménage à Tarbes

Après réflexion, Philippe Bérot a décidé de ne pas prolonger l’aventure à Tarbes. Au club depuis quatre saisons, l’entraîneur du TPR quittera ses fonctions à la fin de la saison. Pourtant, le club bigourdan souhaitait garder son homme fort, dont le contrat arrivait à son terme. Un poste de manager lui a même été proposé. Philippe Bérot l’a refusé. "Une proposition de contrat m’a été faite par la direction du club. Je n’ai pas souhaité y répondre favorablement", confirme-t-il dans les colonnes de la Nouvelle République des Pyrénées. Avant d’avancer qu’il avait refusé l’offre du club pour "un ensemble de raisons personnelles".

Un seul succès en huit matchs

En coulisses, cela fait quelque temps que le club tarbais se trouve dans la tourmente. Les résultats n’y sont pas étrangers. Le président Laurent Guétard visait une place "au moins dans les huit premiers" en début de saison. Voire plus haut. Le TPR est loin du compte. Pour les phases finales, le club bigourdan peut déjà y faire une croix dessus. La Rochelle, cinquième, possède dix-sept longueurs d’avance. La deuxième partie de saison des Tarbais est même catastrophique avec un seul succès en huit rencontres. Le président Guétard a souhaité apporter un électrochoc en intronisant Christian Paul et Dries Van Heerden, deux anciens joueurs du club, pour chapeauter le volet sportif. Cela a plutôt précipité la décision de Bérot.

"Je n’ai pas à avoir d’état d’âme. Je n’en veux à personne. Je regrette juste que d’un week-end-end à l’autre, tout puisse être remis en cause", précise Philippe Bérot, qui assurera sa fonction pour les sept dernières rencontres. Tarbes doit donc se mettre en quête d’un nouveau staff pour la saison prochaine, l’entraîneur des avants Razvan Mavrodin s’étant vu indiquer, il y a quelques semaines, qu’il ne serait pas conservé. Interrogé sur les noms des successeurs, le président Jean-Pierre Davant n’a sorti aucun nom. "On travaille, on avance", a-t-il tout juste indiqué dans la Nouvelle République des Pyrénées. Cela devrait se décanter très prochainement lors de la réunion du conseil de surveillance prévue le 31 mars prochain.