Bourgoin encore dans le viseur de la DNACG

Le CSBJ, longtemps vivier fertile de grands joueurs (y sont passés ou y ont été formés Nallet, Papé, Pierre, Parra, Bonnaire, Fritz ou David pour ne citer qu’eux), est aujourd’hui au bord du gouffre. Relégué la saison dernière du Top 14 en Pro D2, le club isérois risque cette fois une relégation administrative. En cause un déficit de l’ordre d’1,4 million d’euros. Alors que son voisin grenoblois retrouve le premier échelon national, Bourgoin était parvenu à assurer son maintien sur le terrain malgré une saison chaotique. Sur les deux derniers matchs à Pierre-Rajon, ils ont redonné du bonheur à leurs supporters en étrillant Albi (47-18) avant de vaincre le possible demi-finaliste montois dimanche (20-13). Samedi, ils recevront Dax pour clôturer de manière positive un exercice douloureux. En attendant fébrilement ensuite le verdict de la DNACG.

Béziers sauvé ?

Déjà dans le collimateur lors de la saison 2010/2011, le CSBJ avait flirté avec la rétrogradation en Fédérale 1 avant de se voir infliger un retrait de cinq points. Descendus en Pro D2, les Ciel et Grenat étaient de nouveau ciblés par le gendarme financier du rugby français et avaient échappé à la descente en Fédérale. L’ancien président, Gaston Maulin, avait œuvré pour que le budget de Bourgoin soit validé. Il a depuis passé la main et déclare que ce n’est plus à lui de combler le déficit du club. S’ils venaient à être relégués en Fédérale, les Berjalliens permettraient le maintien de Béziers, 15e et premier relégable, en Pro D2.

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