Arrayet: "Nous savons que la vie du club est faite de yo-yo"

Par Rugbyrama
  • Bernard ARRAYET - 17.03.2012 - Mont de Marsan / Pau
    Bernard ARRAYET - 17.03.2012 - Mont de Marsan / Pau
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Le demi de mêlée de Mont-de-Marsan, Beñat Arrayet évoque pour notre site la finale de Pro D2, dimanche (14h) face à Pau. Le joueur très utilisé cette saison (27 matchs) est bien déterminé à retrouver l’élite avec le Stade montois quatre ans après la dernière accession du club.

Dans quel état d’esprit est le groupe à quelques jours d’affronter Pau en finale d’accession ?

Beñat ARRAYET : Forcément excité. Nous attendons beaucoup de cette finale. Nous l’avons voulue, tout le monde l’avait dans la tête et maintenant, c’est l’excitation qui prédomine pour jouer ce match.

Et peut-être un peu de pression ?

B.A : Pour l’instant non. Nous allons nous appliquer à faire un bon match pour le gagner. Ce n’était pas un objectif de début de saison. Nous sommes là, donc bien sûr nous jouerons crânement notre chance mais il n’y a pas plus de pression que ça. Je pense qu’elle viendra à l’approche du match.

Comment préparez-vous cette échéance ?

B.A : Comme une finale. Nous savons que nous sommes à 80 minutes d’une montée. Nous l’avons déjà connue il y a quatre ans, nous savons ce que cela procure comme joie, donc à nous de faire le nécessaire.

À quel type de finale vous attendez-vous ? L’enjeu tuera t-il le jeu ?

B.A : Je ne sais pas. Nous n’avons pas pour habitude de fermer le jeu et je ne pense pas que ce soit la force des Palois non plus. Je pense plutôt que ce sera un match ouvert avec beaucoup d’intensité. J’espère que le temps sera au rendez-vous et qu’il y aura une belle finale.

Vous avez déjà disputé une finale en 2008 contre le Racing. Est-ce un plus au niveau de l’expérience ?

B.A : Il y a aussi en face des joueurs expérimentés mais on est quelques-uns à avoir participé à cette montée.

Il s’agira du dernier match de l’année. Une saison longue avec beaucoup de rencontres. Risquez-vousde manquer de fraîcheur ?

B.A : C’est évident que nous sommes plus fatigués que les autres car nous avons fait quatorze matchs de rang. Nous n’avons pas coupé depuis le mois de février avec le match reporté (contre Bourgoin, NDLR). On le savait, on l’avait pris en compte mais sur une finale, l’aspect mental prendra sûrement le dessus sur le physique.

À titre personnel, vous avez doncdéjà connu le Top 14 à Bayonne et Mont-de-Marsan. Vous avez forcément envie de leretrouver...

B.A : Oui, bien sûr qu’on a envie d’y retourner mais nous savons que la vie du club est faite de yo-yo. Nous avons des moyens limités mais nous sommes des professionnels et des compétiteurs. Donc nous voulons nous frotter à ce qui se fait de mieux.

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