Rosalen : "Un choix affectif"

Par Rugbyrama
  • cédric rosalen carcassonne 2010
    cédric rosalen carcassonne 2010
Publié le Mis à jour
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Buteur précis, l’ouvreur Cédric Rosalen (30 ans) revient sur ses terres dans l’Aude, à Carcassonne, trois ans après son départ de Narbonne. Après une sasison tourmentée à Montauban avec les soucis financiers, il a décidé de rejoindre l'USC pour relever le défi du maintien en Pro D2.

Contacté par plusieurs clubs du Top 14 dont le Stade Français, quelles raisons ont motivé votre signature à Carcassonne ?

Cédric ROSALEN : En conséquence de la crise à Montauban, j’avais deux choix possibles devant moi. Un professionnel, celui de rester dans l’élite, l’autre plus familial. J’ai préféré rester dans le Sud aux côtés de ma femme qui travaille dans le coin. Très attaché à cette région, j’ai été séduit par le projet sportif et sensible à l’aspect affectif. Je connaissais bien les coachs Thomas Clavières et Christian Labit, qui m’ont fait par de leur détermination et m’ont fait confiance. Maintenir le club en Pro D2 et le faire grandir constitue pour moi un beau challenge. Parallèlement, je développe une activité de marketing réseau avec un ami, c’était une raison supplémentaire.

Avez-vous des regrets de quitter Montauban ?

C.R. : Nous avions maintenu le club sportivement et il me restait encore deux ans de contrat. Le club s’est mis dans une position délicate en n’assurant pas sur le plan financier. Pour les joueurs, l’issue a donc été frustrante.

Qu’avez-vous fait pendant l’intersaison ?

C.R. : Comme mes autres partenaires montalbanais, je ne me suis pas réellement arrêté. Je me suis tenu prêt physiquement pour parer à toute éventualité tout en essayant de couper avec le rugby. En plus de la course et de la musculation, j’ai pratiqué le squash et le tennis au cours de mes vacances. Très proche de la nature, j’y trouve la base pour me ressourcer et m’évader. Passionné de chasse et de pêche, je profite de ces instants pour m’adonner à ces activités.

Comment s’est passée votre intégration à Carcassonne?

C.R. : Très sympa pour le moment. En plus des coachs, je connaissais pas mal de joueurs avec qui j’ai évolué sous les couleurs de Narbonne. Depuis mon arrivée, il y a dix jours, j’ai découvert un bel état d’esprit de groupe. On essaie de se retrouver en dehors du terrain pour se découvrir autrement. Humainement, j’ai donc l’impression qu’il est très sain. Tout le monde semble conscient du travail à accomplir pour se hisser au niveau du Pro D2. Je suis déterminé pour me fondre dans le collectif le plus rapidement possible.

Buteur avec Narbonne et Montauban, vous avez également joué le maintien, ressentez-vous une pression supplémentaire à cet effet ?

C.R. : Non, le poids est toujours le même. Il n’y a qu’une seule solution : travailler régulièrement et faire preuve de confiance entre nous, c’est ce qui formera la base de notre force collective.

Qu’attendez-vous du Pro D2 ?

C.R. : Pour moi ce sera une découverte. L’occupation du terrain sera déterminante et j’espère apporter ma pierre à l’édifice dans ce secteur. Je m’attends à une rythme moins élevé mais à un combat plus âpre sur les points chauds. Cela ne m’effraie pas, j’ai un esprit de gagneur. Derrière les favoris que sont Lyon et Grenoble, la lutte sera féroce. Il n’y a jamais de calendrier facile et nous essaierons de faire du mieux possible.

Vous avez passé six ans Narbonne et vous les retrouverez cette saison sous vos nouvelles couleurs, que vous inspire ce derby ?

C.R. : Evidemment, cette confrontation sera spéciale sur le terrain. Chacun voudra rester prophète en son pays. Néanmoins, j’ai gardé de très bons contacts là-bas, j’habite à Narbonne et j’ai des amis au sein de ce club. La tension sera sur le pré et en dehors, nous saurons faire la part des choses. Nous irons boire un verre ensemble sans aucun souci.

Serez-vous opérationnel pour le match de reprise, vendredi contre Montpellier à Pezenas (18h30) ?

C.R. : Non. En raison de contraintes administratives, je ne pourrai pas jouer. Je suivrai attentivement le match de mes coéquipiers depuis les tribunes avant de postuler pour les prochaines rencontres.

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