Clarkin : "On peut battre n'importe qui"

Par Rugbyrama
  • Matthew CLARKIN - 30.01.2011 - Bordeaux Begles
    Matthew CLARKIN - 30.01.2011 - Bordeaux Begles
Publié le Mis à jour
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Dimanche à Agen, l'Union Bordeaux-Bègles affrontera Albi en finale d'accession du Pro D2. Pas attendu à ce stade de la compétition, le club girondin ne fait pas figure de favori face au très expérimenté SCA. Mais, à l'image de son capitaine, l'UBB ne nourrit aucun complexe.

Cette finale, c'est un vrai objectif ou seulement du bonus pour l'Union ?

Matthew CLARKIN : Maintenant qu'on y est, c'est clairement devenu un objectif. Nous avons une chance de monter et nous voulons tous la saisir. Ce n'était peut-être pas le cas au début de la saison, mais c'est vraiment un but aujourd'hui.

L'UBB a surpris beaucoup de monde cette saison, jusqu'à la semaine dernière en s'imposant à Grenoble (19-12). Vous êtes-vous surpris vous-mêmes ?

M.C. : Non. Même si le groupe a eu quelques soucis dans la constance tout au long de la saison, je me suis vite rendu compte des qualités et de tout le potentiel de cette équipe. Dès les matchs amicaux d'ailleurs. Mon seul souci était de savoir si nous aurions le temps de créer un vrai groupe, dès la première saison. La réponse est oui semble-t-il.

Quelles sont les forces de cette équipe justement ?

M.C. : Notre force principale, c'est notre volonté, notre envie de bien faire et d'amener le club encore plus haut. Une bonne ambiance règne au sein groupe et tout le monde veut avancer, progresser, que ce soit individuellement ou collectivement.

On reproche souvent à votre équipe d'être un simple amas d'étrangers. Cela vous ennuie-t-il ?

M.C. : Il y a beaucoup d'étrangers, c'est vrai, mais seules les personnes ayant un regard extérieur au club le notent. Nous, on n'en tient pas compte. Quand tu joues avec le mec à côté de toi, tu te fous qu'il vienne de Bègles, de Toulouse ou des Fidji. Ça ne change rien pour nous. Si c'est tout ce que trouvent les autres pour nous critiquer, ce n'est pas bien grave.

Quel regard portez-vous sur votre futur adversaire, Albi ?

M.C. : C'est une équipe que je connais très bien à titre personnel, peut-être même celle que je connais le mieux. J'ai joué juste à côté, à Montauban, alors je connais les joueurs. En plus, nous étions montés en Top 14 ensemble en 2007. Son profil de jeu et ses valeurs n'ont pas beaucoup changé ces dernières années. Elle reste très solide et difficile à jouer, et possède une grande expérience des phases finales du Pro D2.

Craignez-vous cette expérience des Albigeois à ce stade de la compétition justement ?

M.C. : Bien sûr, il est toujours préférable d'en avoir. Mais je me dis que notre inexpérience peut nous servir. Les gars n'ont jamais ressenti la douleur d'une finale perdue alors ils auront peut-être moins d'appréhension, moins de stress. Personne ne nous voit gagner, ça nous enlève de la pression. Et puis, nous avons beau manquer d'expérience, notre groupe comporte néanmoins des joueurs expérimentés...

Bordeaux-Bègles a infligé à Albi sa première défaite cette année, 47 à 9 à André-Moga. En tant que capitaine, allez-vous vous appuyer sur cette victoire dans la préparation de la finale ?

M.C. : Je ne le crois pas. Comme je l'avais dit avant la demie, les rencontres de championnat ne ressemblent en rien à celles de phase finale. Ce que je dirai simplement, c'est que si on maîtrise notre jeu, on est capable de battre n'importe qui de quarante points. La preuve !

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